Le film démontre comment des compagnies israéliennes ont accumulé des profits gigantesques grâce à leur « laboratoire », laboratoire dans lequel les chefs militaires peuvent tester les nouvelles armes et stratégies militaires sur plus de 4 millions de Palestinien·ne·s en Cisjordanie et à Gaza, devenus ainsi à la fois cibles et cobayes.
Mais Israël vend aussi son savoir-faire, son expertise en stratégie et en théorie militaire. Grâce à cette expertise, fruit d’une étroite collaboration entre l’armée, les milieux économiques, académiques et le monde politique, Israël est devenu incontournable dans l’industrie mondiale de la sécurité. Il n’y a pas que les gouvernements des pays autoritaires qui achètent des armes israéliennes, mais aussi ceux des pays, dits démocratiques, comme la Suisse. Ces intérêts mutuels renforcent l’impunité dont bénéficie l’Etat d’Israël.
Depuis la sortie du film « The LAB » en 2013, Israël a misé sur le développement de son industrie sécuritaire. Aujourd’hui ce pays joue un rôle clef dans le domaine de la cyber surveillance et du cyber espionnage, domaine où il détient plus de 30% des exportations mondiales. On a beaucoup évoqué les problèmes liés à la compagnie NSO et à son logiciel espion Pegasus, mais ce n’est que la pointe de l’iceberg. Ces technologies représentent une menace globale pour nos droits fondamentaux et l’espace démocratique. Cette menace, qui est étroitement lié au complexe militaire et de surveillance israélien, doit être combattue par nous tous·tes ensemble.
La projection sera suivie d’une discussion sur l’industrie de l’armement et de surveillance israélienne avec les militant.e.x.s de BDS Genève.
Après la discussion nous vous invitons à rester pour un moment convivial autour d’un repas palestinien prix libre.