Depuis le 2 mars, date marquant le début du mois sacré de Ramadan, l’oppression s’est intensifiée. L’occupant impose un blocus total, coupant l’accès à l’eau, à la nourriture et à l’électricité, condamnant ainsi toute une population à la famine et à la soif. Cette stratégie criminelle, inhumaine et préméditée vise à briser la résistance d’un peuple qui refuse de plier.
Dans la nuit du 17 au 18 mars, un nouveau palier a été franchi : l’entité sioniste a piétiné toute notion de trêve en lançant une campagne de bombardements d’une violence inouïe sur Gaza. En l’espace de quelques heures, plus de 400 vies ont été fauchées, la majorité étant des femmes et des enfants. Des familles entières ont été ensevelies sous les décombres, des hôpitaux et des lieux de refuge ont été ciblés, dans une volonté délibérée d’éradiquer jusqu’à la dernière trace de vie.
Ce massacre ne se déroule pas dans l’ombre. Il est commis avec la complicité active et assumée des États-Unis, qui fournissent non seulement les armes, mais aussi la couverture politique nécessaire à cette extermination. Ils ne se cachent plus : leur soutien inconditionnel à ce projet colonial et leur volonté de détruire, déposséder et déraciner le peuple palestinien sont désormais affichés sans scrupule.
Mais cette complicité ne s’arrête pas là. La Suisse elle-même, par son soutien à l’entité génocidaire, se rend coupable d’une trahison insupportable de ses principes affichés de neutralité et de droits humains. Est-ce que ce gouvernement nous représente vraiment ? Peut-il prétendre parler en notre nom alors qu’il ferme les yeux sur l’extermination d’un peuple, menace les financements humanitaires et participe à l’étranglement de Gaza ?
Cette politique ne fait pas que cautionner un génocide : elle s’inscrit dans une montée inquiétante du fascisme, où la répression des voix dissidentes, la criminalisation de la solidarité et la restriction des droits fondamentaux deviennent la norme. On nous fait croire que l’aide humanitaire est une menace, que la justice est un danger, que la résistance est un crime.
Nous ne pouvons pas rester là sans rien faire alors que notre propre gouvernement est complice et participe activement à ce génocide. C’est lui qui a choisi d’étendre le front, ce n’est pas nous. Face à cela, notre réponse doit être claire : nous refuserons d’être spectateurs de l’Histoire, nous refuserons d’être les complices silencieux d’un crime contre l’humanité.
Mercredi 19 mars à 18h, retrouvons-nous sur la place du 14 juin ! Soyons nombreux, soyons déterminés, soyons inflexibles. Nous ne cesserons pas, nous ne reculerons pas, et nous escaladerons autant qu’il le faudra. Car vivre en paix au prix du sang de notre voisin, c’est déjà avoir perdu son humanité.
