Dans la plupart des civilisations ou des milieux sociaux, l’idée de la liberté qui prévaut est de pouvoir se décharger de la vie matérielle, des tâches de subsistance : sur les esclaves, sur les travailleurs manuels et les femmes, sur les machines...
Une autre conception de la liberté peut être proposée, une portée par des mouvements populaires d’hier, en Occident, et des mouvements paysans d’aujourd’hui, dans les pays du Sud (en Inde et au Mexique, en premier lieu) : la prise en charge collective et égalitaire des besoins de base, des besognes nécessaires à la vie sur terre. Contre le rêve de délivrance, le projet d’autonomie , contre le libéralisme et notre société de services néo-domestique, la réappropriation de la part matérielle de nos vies.
Il est temps de renouer avec la quête d’autonomie matérielle et politique : prendre nous-mêmes en charge notre subsistance, de manière collective et égalitaire, comme nous y invitent le mouvement des Zad ou le combat des zapatistes au Chiapas.
Rejoignez-nous samedi 9 septembre dès 19h à la salle multatuli située derrière le bar de l’écurie.
Repas prix libre sur place.