Contrôle social - Surveillance Répression

Répression policière de l’appel du 1er juin

Suite à un appel de la People’s Strike aux USA appelant à la solidarité internationale le 1er juin et dans le contexte de soulèvement populaire en cours suite à la mort de George Floyd aux mains de la police, une quarantaine de personnes se sont retrouvées au jardin anglais à Genève pour témoigner de leur colère face aux violences policières et racistes.

Genève |

Dans le respect des règles sanitaires en vigueur, une vingtaine de personnes se sont regroupées derrière une banderole faite à la va-vite, et ont donné voix à des slogans empruntés aux mobilisations d’outre atlantique : “I can’t Breathe”, “Don’t shoot” et “Say their name” suivi du nom des victimes de violences policières racistes (TW : racisme, violences policières) :

Eric Garner, Michael Brown, Laquan Mc Donald, Tamir Rice, Sandra Bland, Philando Castile, Breonna Taylor, Travon Martin et George Floyd pour n’en citer que quelques un·e·x·s côté États-Unien.

Les noms de celleux qui tué.e.x.s par la police suisse n’ont pas été oubliés : Khaled Abuzarifa, Samson Chukwu, Joseph Ndukaku Chiakwa, Skander Vogt, Umüt Kiran, Hervé Mandundu, Lamin Fatty, Mike Ben Peter et celleux dont les noms restent inconnus.

La mémoire des 12 personnes, toutes racisé·e·x·s, assassinées par la police française durant le confinement mais également les noms de Adama Traoré, Zineb Rédouane, Lamine Dieng, Zyed Benna, Bouna Traoré ou Gayle Camara nous accompagnaient également.

Iels ne seront pas oublié·e·x·s et nous resterons mobilisé·e·x·s tant que justice ne sera faite, tant que l’appareil répressif du système blanc-cis-hétéro-patriarcal capitaliste ne sera aboli.

Alors que des centaines de personnes profitaient de ce jour férié et du soleil au jardin anglais, la police est venue en force rappeler aux participant·e·x·s l’interdicton des rassemblements “politiques” instaurée par le Conseil fédéral dans le cadre de la pandémie de la Covid-19. Après avoir rappelé cette directive et demandé la dispersion des personnes présentes à l’appel du 1er juin, nous avons donc commencé à nous éloigner du lieu. Cependant, alors que nous respections l’ordre de se disperser, un nombre de policier.e.x.s plus important que celui des personnes rassemblées est arrivé afin de réprimer la manifestation. Le déploiement d’autant de policier.e.x.s et les méthodes qui ont été mis en place relevait purement de la stratégie d’intimidation.

Alors que certain·e·x·s pliaient la banderole et d’autres s’éloignaient, les polici·ier·ière·x·s sont arrivé·e·x·s en force, à vélo, en camion, en roller, avec des gilets pare-balles ou en robocop. Leur détermination était impressionnante, plusieurs personnes ont commencé à courir afin d’échapper aux contrôles. Des policier·e·x·s·s courraient derrière certaines gent·e·x·s matraques levées. Iels ont ciblé certaines personnes en hurlant des descriptions à leurs collègues. Une personne a été jetée au sol par une balayette puis s’est retrouvée avec des policiers assis sur elle ! (N’y-a-t’il pas un mémo qui tourne à cet effet dans les commissariats du monde entier ?). Cette même personne a été embarquée au poste de police où ces empreintes digitales ont été prises de force. Deux autres personnes ont été fouillées par la police - iels ont ouvert elleux même leurs sacs et y ont prélevé des autocollants qu’iels ont qualifiés de matériel de propagande (ils ne comportaient que le logo et le nom d’un collectif). Les identités de six personnes (au moins) ont été prélevées. L’une d’elles a été identifiée en tant qu’organisatrice supposée et s’est vue promettre à tour de rôle une amende de CHF 750.- (ou plus), une convocation à la BRIC suivie ou non d’une plainte pénale et un procès pouvant se solder par une amende ou de l’incarcération.

En usant de tels moyens d’intimidation et de répression, la police a rendu chaotique une situation qui était, jusque là, parfaitement calme et maîtrisée. Parmi les participant·e·x·s, quelqu’un·e·x distribuait des masques, la police n’en portait aucun et refusait des demandes qui lui étaient faites quant au respect des distances de sécurité.


Face aux répressions policières en Suisse et dans le monde entier nous sommes plus que toujours, vénèr.e.x.s, organisé.e.x.s déterminé.e.x.s et solidaires.

Nous n’oublions pas, nous ne nous démobiliserons pas.

Nous serons présent·e·x·s lors des rassemblements prévus les 6 et 9 juin prochain et bien au-delà.

MOIGNAGES :

"- J’étais avec les personnes derrière la banderole. On l’avait dépliée et on n’était vraiment pas beaucoup. C’était vraiment très calme. On essayait de crier quelques slogans mais ça marchait pas trop - sûrement parce qu’on n’était pas assez haha-. Il y avait des camarades autour c’était chouette. Tout se passait bien. "Bien sûr" il y avait trois flics en roller à côté qui surveillaient l’action. On a replié la banderole quelques minutes après les slogans et là j’ai vu qu’il faisait des contrôles d’identité. J’ai même pas eu le temps d’arriver à mon vélo - qui était sur un banc à côté - que j’ai vu au moins une vingtaine de flics, même plus, commencer à s’approcher d’un pas rapide et déterminé vers nous. Ça sentait le contrôle d’identité pour touxtes. C’est là que certain·e·x·s ont commencés à courir parce que c’était hyper flippant. On me hurlait dessus de rester, j’ai même entendu le flic qui courrait derrière moi me dire "C’EST PAS TRÈS COURAGEUX TOUT ÇA !". J’ai réussi à m’enfuir et me planquer plus loin. Je voyais au loin les voitures et les keufs en roller qui n’arrêtaient pas de faire des rondes sur l’esplanade des jardins anglais. J’avais pas l’heure, mais après que tout le monde ait couru ils ont cherché pendant un moment encore les personnes qui avaient été présent.e.x.s"

"-Le jardin anglais était plein de monde en cet après-midi de forte chaleur. J’étais une des personnes qui tenait la banderole. Tout se passait bien jusque là, nous étions une dizaine à porter la banderole ou à être posée à côté, pendant qu’une vingtaine de personnes venues aussi exprimer leur solidarité se tenaient en face de nous. Les trois policiers présents faisaient tout tranquillement des allers-retours en roller sur la promenade, voyant bien que la situation était calme et que personne n’était perturbé par notre rassemblement. Alors que nous étions en train de crier quelques slogans et de scander les noms de personnes victimes de violences policières, les policier·ière·x·s, finissant par s’ennuyer à force de tourner en rond face à l’absence de menace quelconque, ont décidé d’interpeller la personne qui tenait une des extrémités de la banderole pour l’identifier comme étant l’organisatrice de cette action symbolique, pourtant spontanée. Elle a donc décliné son identité. Pendant ce temps nous avions commencé à enrouler notre banderole et étions prêt.e.x.s à nous disperser. Je me dirigeais vers mon vélo en reprenant au passage mes affaires, et certaines personnes étaient déjà en train de partir. À ce moment-là, nous avons soudainement vu arriver un fourgon de police et une vingtaine de policier·ière·x·s, donc beaucoup en tenue anti-émeutes, sortir et se diriger précipitamment vers nous. Leur nombre (plus nombreux que nous), leur équipement de combat et leur démarche guerrière faisaient peur. Je ne comprenais pas pourquoi iels intervenaient alors que nous étions en train de partir chacune.x de notre côté. Les policier·ière·x·s ont décidé de cibler quelques personnes en particulier à leur faciès et de courir vers elles, alors même que d’autres comme moi n’étions pas inquiété·e·x·s. Je suis resté pour voir ce qu’il se passait. J’ai vu qu’une des personnes que la police avait décidé d’inquiéter s’est retrouvée mise à terre par un policier et retenue au sol par 5 robocops, sans que je n’ai eu le temps de voir le motif de cette intervention brutale. Je me suis alors rapproché pour observer l’intervention, surpris par la manière employée pour contrer une action qui avait justement pour but de dénoncer leurs pratiques agressives. J’ai demandé le motif mais on ne m’a répondu. J’ai alors commencé à filmer la scène. Les policier·ière·x·s m’ont sommé de m’éloigner en disant que je "gênais" l’intervention, bien que j’étais à presque 2m de distance, en me menaçant de me poursuivre pour "refus d’obtempérer" à leur ordre. Un robocop s’est même détaché de ses collègues pour venir me bousculer et se mettre devant mon natel. Rejoint par des ami·e·x·s, après de longues discussions avec le chef de l’intervention, nous avons pu obtenir que les personnes interpellées soient relâchées, sauf la personne maintenue à terre qui a été amenée au poste où on lui a pris de force ses empreintes et d’où elle a été relâchée peu après, la police n’ayant rien à lui reprocher. Nous l’avons attendue à sa sortie du poste de police avant de rentrer chacun·e·x chez soi, en observant durant tous nos déplacements un bal de fourgons autour de nous."

"- Ma langue maternelle est l’anglais, mon expérience a donc été vécue au travers de la barrière linguistique. Sur le moment, je n’ai pas compris une bonne partie de ce qui se passait, ou de ce que la police me voulait. J’ai entendu parler de la manifestation quelques heures avant seulement, et j’ai décidé d’aller montrer ma solidarité avec celleux qui luttent aux États-Unis, dont beaucoup sont des ami·e·x·s personnel·le·x·s qui ont été frappé·e·x·s, arrêté·e·x·s, reçu des balles en caoutchouc ou ont été gazé·e·x·s par la police au cours des derniers jours. En chemin vers la manifestation, je me suis dit que ce serait une bonne idée, pour plus de sécurité, de ramener des masques à distribuer aux personnes pour se protéger du COVID-19. La manifestation elle-même était plutôt petite, j’ai compté environ 10 manifestant·e·x·s et peut-être une vingtaine de curieu·se·x·s, et je les ai rejoint pour dresser la banderole. J’ai fini par suggérer quelques chants, parce qu’en tant que personne états-unienne, qui suit la situation depuis les premières manifestations Black Lives Matter en 2014, je connais quelque slogans qui ont bien fonctionné par le passé. Au milieu de la manifestation, un agent de police a essayé de m’attirer vers le côté pour parler. Comme je ne connaissais pas mes droits, j’ai demandé conseil à une personne présente, qui m’a dit que je n’étais pas obligé·e·x de consentir à parler, donc je ne l’ai pas suivi·e·x.
Le reste de la manifestation a été pacifique, sans évènement particulier, certain·e·x·s ont replié la banderole et je suis resté·e·x quelques minutes pour discuter avec des ami·e·x·s qui étaient arrivé·e·x·s. Tout d’un coup, alors que les personnes commençaient déjà à se disperser et à quitter la zone, j’ai vu un car de police arriver, et des dizaines d’agent·e·x·s en gilet pare-balles sont sortis et se sont dirigé·e·x·s vers nous. J’ai prévenu celleux qui m’entouraient, et j’ai continué à essayer de partir, ce que je faisais déjà avant l’arrivée des agent·e·x·s. Mais alors que je continuais, au même rythme, j’ai remarqué que plusieurs des agent·e·x·s (au moins cinq) tentaient de m’encercler. Iels ont réussi à m’arrêter. Je leur ai plusieurs fois demandé de me dire quels étaient mes droits en tant que personne détenue et quels étaient les infractions, pour autant qu’il y en ait, dont iels m’accusaient ; iels ont plusieurs fois refusé de me répondre, et ont tenté au lieu de cela de donner des ordres. Finalement, l’un·e·x d’entre elleux m’a dit que la loi m’imposait de montrer une pièce d’identité, de leur donner mon numéro de téléphone et mon adresse personnelle, ce que j’ai fait, et iels ont noté ces informations par écrit, mais ont refusé de me rendre ma pièce d’identité.
J’ai demandé plusieurs fois ce que je pourrais faire pour la récupérer, et iels ont refusé de me répondre. L’un·e·x des agent·e·x a affirmé qu’iels étaient autorisé·e·x·s à la conserver indéfiniment. En tant que personne non-suisse prendre mon passeport, c’est m’ôter mon droit légal à me trouver ici ! J’ai cru que j’allais être expulsé·e·x et les agent·e·x·s n’ont pas nié ! L’un·e·x des agent·e·x·s m’a ensuite dit que la loi m’imposait de les laisser fouiller mes affaires. Iels ont fouillé mon sac, confisqué des autocollants et ont tenté de confisquer les masques que je distribuais jusqu’à ce que je leur prouve que les masques étaient une protection contre le COVID-19. Iels ont gardé les autocollants comme « preuve d’activités de propagande et de vandalisme » malgré le fait qu’aucun crime n’avait été commis ni que nous ayons eu aucune intention de commettre un crime, et j’avais de toute façon oublié que ces autocollants étaient dans mon sac. Je dois aussi noter qu’aucun·e·x des agent·e·x·s ne portait de masque, ni aucun autre équipement de protection personnel adapté contre le COVID-19, et qu’iels ne respectaient pas la règle de distanciation de deux mètres à mon endroit, étant donné qu’iels m’encerclaient à une distance d’un mètre. L’un·e·x des agent·e·x·s, en charge de l’équipe, est venu·e·x me réprimander pour n’avoir pas donné mes informations (ce que j’avais déjà fait), a tenté de me rendre responsable de leur propre réaction disproportionnée (il y avait selon mon estimation près de deux fois plus d’agent·e·x·s que de manifestants), a essayé de me menacer et m’a posé beaucoup d’autres questions personnelles intrusives. Iels ont affirmé que j’étais l’organisateur·rice·x de l’évènement et m’ont menacé·e·x d’arrestation. J’ai fini par réussir à communiquer le fait que je ne connaissais pas l’organisateur·rice·x et que j’avais rejoint la manifestation plus ou moins sur un coup de tête. Après un long moment, pendant lequel j’ai fini par me déshydrater, la police a fini par me rendre ma pièce d’identité et je suis parti·e·x."

"-La transition entre le moment où les policier·ère·x·s (de gentil·le·x·s policier·ère·x·s de relations communautaires, chaussé·e·x·s de rollers) étaient fermes, mais plus ou moins polis… comme celleux qui parlaient aux personnes qui tenaient la banderole, et le moment où des policier·e·x·s anti-émeutes ont sauté sur cette unique personne a été totalement inattendue…
Je regardais les gentexs calmement replier la banderole et se disperser, comme on nous avait demandé de le faire, et ensuite quelqu’un·e·x a dit " il faut filmer ici, tout de suite ! " et il y avait plein de policier·ère·x·s s assi·e·x·s sur quelqu’un·e·x qui n’avait rien fait de plus que les autres (à ma connaissance).
Le contraste entre la manière dont nous avons été traité·e·x·s et la manière dont touxtes celleux·s qui nous entouraient étaient laissé·e·x·s en paix était frappant. Je me souviens, au début du confinement, être parti·e·x me promener le long du Rhône. Il y avait des policiers qui disaient aux gens qui étaient trop près les un·e·x·s des autres de se disperser… Hier, beaucoup de personnes, au parc, ne respectaient pas les règles de distanciation, et je n’ai pas vu beaucoup de masques… aucune réaction de la police. Nous avons été les seul·e·x·s concerné·e·x·s, parce que nous faisions quelque chose de politique.
S’iels veulent que ce déconfinement fonctionne (qu’il s’agisse de la santé des personnes ou de permettre aux commerces de rester ouverts), les gentexs vont devoir respecter les précautions… les policiers ont montré clairement qu’iels ne s’en inquiétaient pas du tout (ni pour la population en générale, ni pour elleux-mêmes). "

"- C’est le coeur chargé de tristesse et l’esprit chargé d’une frustration accumulée par le visionnage des vidéos de meurtres, de violences et de répression policière dirigée vers les personnes noires aux États-Unis ces derniers jours que je suis arrivé au Jardin-Anglais à environ 14h pour vérifier l’état des lieux et témoigner de ma solidarité. Je n’étais pas surpris d’apercevoir déjà une heure avant le rassemblement un fourgon de flics stationné du côté du pont du Mont-Blanc. Après être brièvement parti déjeuner, je suis retourné sur les lieux afin de trouver un groupe d’environ 20 personnes rassembléex-s au début du parc, avec cette fois-ci 3 flics en rollers calmement assis sur un banc à proximité. Notre petit nombre et la police déjà très présente sur place ne m’inspiraient rien de très rassurant. L’action de People’s Strike commence à environ 15h20. La banderole est déroulée et les slogans retentissent. J’ai décidé de rester à l’écart.u bout de 5 minutes de slogans et de photos, les 3 flics en rollers se sont approchés de la banderole à la recherche d’un.e.x organisateur.ice.x. Ils ont d’abord écarté et discuté avec une personne, puis une deuxième. J’étais trop éloigné pour saisir le fond de la discussion. Au bout de 10 minutes de slogans, la banderole est remballée et nos camarades commencent à se disperser.Tandis que les 3 flics en roller saisissent 2 personnes. J’aperçois une horde d’au moins 20 flics avec gilets pare-balles, bâtons et ne respectant aucune mesure sanitaire (masque, distance sociale) en train de courir vers noux. C’est là que plusieurs se mettent à fuir réellement, certain.e.x.s à pied, d’autres à vélo. Noux courons le long de la rive avec unx camaradex, toux deux en panique. Assez vite, noux noux asseyons sur un banc au milieu des riverain.e.x.s. eu après, une troisième camarade noux rejoint et noux explique son expérience. Saisie par le même mauvais pressentiment, elle s’était écartée de l’action en cours avant même que le groupe de flics ne commence à surgir. Elle raconte avoir vu plusieurs personnes se faire contrôler, et un camarade se faire arrêter et conduire au poste. Nos téléphones désormais rallumés, noux sommes alors informéEx d’un contrôle de papiers qui a été opéré sur une autre de nos camaradex, s’en ai suivi une confiscation de ses stickers politiques, qualifiés à voix haute de "propagande" et de "vandalisme", ainsi que la menace de confiscation des masques sanitaires que noux distribuions au début du rassemblement afin de respecter les consignes sanitaires émises par l’OFSP. Cette journée, je l’ai vécue comme un gros choc émotionnel. Au delà du sentiment d’avoir été en observation constante, le surnombre et l’organisation de la police me semblent encore irréels et disproportionnés par rapport au nombre de personnes que noux étions. Qui plus est respectant les recommandations sanitaires. Rétrospectivement, je ne peux m’empêcher d’être frappé par l’ironie des événements. Le but de la manifestation était, dans un esprit de solidarité, de dénoncer le racisme, la répression et la violence meurtrière de la police. Le tout sous la forme d’une action pacifique, publique et maximisant le respect des normes d’hygiène et de distance sociale. Par ses modalités d’action très peu diplomatique, intimidantes, et son usage direct de la force, encore une fois, la police ne fait que confirmer ce que noux dénoncions ! Un usage arbitraire et disproportionné de la force qui, en Suisse également tue, et tue tout particulièrement les personnes racisé.e.x.s . "

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