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Retour de la manifestation pour la libération de la Palestine

Ce dimanche, 400 personnes ont pris la rue à Genève pour exiger la libération de la Palestine et contre l’impérialisme. En tant que collectifs organisateurs, nous souhaitions dénoncer la violence de l’impérialisme qui sévit partout et exprimer sans équivoque notre soutien envers la résistance Palestinienne sous toutes ses formes.

Genève |

Ce dimanche, 400 personnes ont pris la rue à Genève pour exiger la libération de la Palestine et contre l’impérialisme. En tant que collectifs organisateurs, nous souhaitions dénoncer la violence de l’impérialisme qui sévit partout et exprimer sans équivoque notre soutien envers la résistance Palestinienne sous toutes ses formes.

Le coordinateur Samidoun accueilli avec ferveur !

Le soleil était au rendez-vous sur la place de la navigation à 15h et les manifestantexs ont accueilli avec ferveur le discours de Mohamed Khatib, le coordinateur européen de Samidoun (réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens) alors qu’il exprimait son soutien à la résistance palestinienne sous toutes ses formes, résistance qu’il affirme être seule légitime pour représenter le peuple palestinien. Il a cité la société civile, la lutte armée, les milieux académiques et artistiques comme étant tous essentiels à la résistance contre l’occupation sioniste. Il a aussi invité les manifestantexs à lutter en Suisse et en occident contre l’impérialisme, le colonialisme et la bourgeoisie qui opprime ici aussi. Enfin, il a déclaré haut et fort que le projet sioniste était fondamentalement antisémite et nuisait à la liberté du peuple juif partout dans le monde. Il a appelé au soulèvement de touxtes, en particulier contre les monarchies au Maroc, à Amman et en Arabie saoudite qui normalisent leurs relations avec Israël, ainsi qu’envers les politiques corrompus au Liban. Enfin, il a invité les Palestiniennexs, les arabes, la classe ouvrière, les migrantexs, les réfugiéexs et les communautés queers à s’unir pour la justice et l’équité, ainsi que contre le colonialisme.

Il exprimait son soutien à la résistance palestinienne sous toutes ses formes, résistance qu'il affirme être seule légitime pour représenter le peuple palestinien. Il a cité la société civile, la lutte armée, les milieux académiques et artistiques comme étant tous essentiels à la résistance contre l’occupation sioniste.

Le mouvement révolutionnaire kurde et Serhildan-Genève ont ensuite pris la parole pour rappeler que la lutte contre l’impérialisme est internationale et internationaliste et ont exprimé leur solidarité avec tous les peuples en lutte du monde allant des luttes anti-impérialistes et de libération d’Amérique Latine, d’Afrique et d’Asie, aux luttes contre la destruction de la nature, à celles des femmes et LGBT, aux luttes pour la démocratie et l’autodétermination.

Un parcours restreint imposé par la police

La manifestation a ensuite pu prendre la route dans une ambiance déterminée et bruyante, malgré l’interdiction de la police qui a malheureusement bloqué la plupart des rues et imposé un parcours restreint, violant une fois de plus le droit de manifester.

Nous avons fait le choix d’éviter toute provocation et avons donc dissout la mobilisation une fois revenuexs sur la place de la Navigation, après deux heures d’occupation de l’espace public et d’ultérieurs discours de la part de 4 collectifs en lutte :

  • le collectif Jaguar, un réseau composé de membres de la diaspora de pays du sud, solidaires avec les minorités autochtones et paysannes qui luttent pour défendre les droits humains contre l’extractivisme et la destruction des éco-sytèmes, contre les politiques néo-coloniale et l’impérialisme.
  • le collectif Pamoja, le mouvement citoyen de l’union sacrée des intelligence diasporique congolaise de Suisse, qui rappelle que le génocide à l’est du Congo, qui dure depuis 20 ans, a fait 12 millions de mortexs des millions de déplacéexs. Ils affirment aussi que la Suisse est concernée par ce qui se passe au Congo.
  • Dilar Dirik, académicienne kurde et militante du mouvement des femmes kurdes a rappelé à touxtes que nous devons intervenir maintenant et que face à l’impérialisme et au fascisme, nous ne pouvons avoir peur d’être du bon côté de l’histoire.
  • Le Secours Rouge Genève renchérit en affirmant que la résistance palestinienne doit être portée au coeur du capitalisme et de ses métropoles. Nous ne pouvons qu’acquiescer lorsqu’iels invitent à frapper juste et fort, que ce soit par des manifestations, du boycott ou des actions qui ciblent tous les alliés de l’impérialisme, du colonialisme et du sionisme.

Enfin, la mobilisation s’est conclue par le freestyle d’un rapeur genevois d’origine libanaise.

L’antirep qui a suivi la mobilisation n’a pas constaté de contrôles ou d’interpellations mais rappelle dans son communiqué qu’iels sont joignables par mail à antirep-ge@riseup.net.

Pour la Palestine libre, contre tous les impérialisme :
à bientôt dans la rue !

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