Suite à notre maraude de Noël, aux questions que nous avons posées sur les besoins à plus de 65 sans-abri que nous avons rencontrés :
Le Parti Ouvrier et Populaire, sa jeunesse et l’association l’Armoire à Couvertures de Lausanne organisent une récolte de vêtements chauds et de produits de première nécessité à destination des sans-abri de la ville de Lausanne le samedi 6 janvier 2024 de 14 à 18h à la Place du 14 Juin.
Conscient·e·s de la situation d’extrême précarité et de violence, de la politique criminelle de la municipalité consistant à refuser d’ouvrir un nombre suffisant d’abris :
Annonçons la création de la Brigade de Solidarité Populaire du POP Vaud, ayant pour but de venir au secours des plus démuni·e·s jusqu’à ce que la municipalité assume ses responsabilités ;
Saluons les camarades, associations et les personnes s’engageant déjà sur la lutte du sans-abrisme ;
Appelons les partis et organisations de gauche, ainsi que la population à faire preuve de solidarité, soit en participant à notre initiative, soit en prenant des initiatives similaires.
Le 22 décembre dernier, nous avons organisé une maraude de Noël. Le POP Vaud et l’Armoire à couvertures ont mis à disposition la somme d’un millier de francs, qui a permis d’offrir 50 cadeaux aux personnes sans domicile fixe.
Au cours de cette maraude, qui a pris la forme d’un grand tour de la ville de plusieurs heures, nous avons rencontré plus de 70 personnes sans-abri. Chacune de ces rencontres nous a amené·e·s à constater l’énorme misère qui règne dans nos rues, et le sentiment de solitude omniprésent pour celleux qui vivent dehors. L’isolement et le dénuement extrême ne cessent de souligner l’indifférence criante des autorités et d’une large partie de la population.
Il ne s’agit pas seulement de discuter des problèmes dans les sphères politiques éloignées, mais de les confronter là où ils se manifestent le plus cruellement : dans nos rues.
Bien plus qu’une simple distribution de cadeaux, c’est avant tout un moment de prise de conscience, un rappel et un appel à l’action et à la solidarité.
Au-delà des différences idéologiques, qu’il peut exister, nous travaillons à l’union, l’unité est notre seule arme face aux luttes de la rue.
La lutte parlementaire ne résoudra pas les problèmes du capitalisme. [...] La répartition inégale des richesses est le signe le plus apparent du capitalisme. Un petit nombre possède la plus grande partie, beaucoup n’ont presque rien.
C’est une injustice. Le monde a la tête à l’envers. Nous l’aiderons à se remettre sur les pieds. [...] Et nous ne renoncerons pas… avant que, dans une société socialiste, les riches ne soient plus riches et les pauvres ne soient plus pauvres ! [1]
