Nous faisons un retour de notre rassemblement du vendredi dernier 21 février 2025. Il fait suite à notre action du 7 juin 2024 dans les locaux de RAMI SWISS, sous-traitant direct de l’entreprise sioniste Elbit Systems. Ce rassemblement s’inscrit aussi dans la suite de notre manifestation du 6 juillet 2024 à Lausanne. Notre rassemblement rassemblait la « Plateforme Paix pour la Palestine », le « Parti Communiste Suisse », le « Parti Communiste Révolutionnaire » et l’organisation turque « Plateforme de l’Unité des Travailleur.se.s et de la Fraternité des Peuples - BIR-KAR ». Durant ce rassemblement, nous nous sommes exprimé·e·s devant les locaux de l’UBS à Lausanne avec les revendications ci-dessous. Nous étions une trentaine, avant même de commencer notre rassemblement, nous avons été harcelés par une bande d’une dizaine de sionistes issus de l’association « Chrétiens pour Israël » tenant des stands tous les samedis à Lausanne, en alternance à la Riponne et à la Place du 14 juin. Ces sionistes ont brandi des pancartes absconses, ainsi que crié des « slogans » contre la résistance palestinienne, et divers choses désobligeantes à notre encontre. Par notre intervention et nos propos face à leur calomnie, ils n’ont plus été en mesure de pouvoir crier d’autres slogans et ont juste continué de tenir leurs pancartes ; les sionistes ont été contrôlés par la police qui surveillait notre rassemblement (autorisé) et dénoncés pour rassemblement non-autorisé par la police. Vidéo disponible sur notre Instagram : @antirep_palestine_romand
La BNS est le 16e investisseur institutionnel dans Elbit Systems (données NASDAQ du 31 mars 2024). Dans le top 100, après la BNS, on trouve également d’autres banques suisses : UBS, la banque Pictet, la Banque Cantonale de Zurich.
Suite à notre action dans l’usine de Rami SWISS, une plainte a été déposé à notre encontre, réclamant des excuses et 2’000 CHF de frais de justice. Aujourd’hui, face à la situation mondiale, où l’on fait face à des crises et un génocide qui est toujours en cours, nous ne pouvons et nous ne pouvions pas rester les bras croisés. A tout cela, s’ajoute la complicité et l’implication de la Suisse dans plusieurs de ces guerres. L’investissement de sommes colossales des banques suisses dans l’entreprise Elbit Systems pour du profit, notamment l’UBS et la Banque Nationale Suisse. C’est pourquoi il est important de prendre conscience des faits et d’agir ensemble et de manière organisée.
Aujourd’hui, alors que le cessez-le-feu a été signé, les civils sont toujours pris pour cible ; chaque jour les massacres contre le peuple palestinien se poursuivent. Il y aurait aujourd’hui plus de 235’500 morts, soit plus d’une personne sur dix se trouvant dans la bande de Gaza avant le 7 octobre 2023, pour probablement autant de blessés, si l’on prend l’estimation comprenant les morts indirects et disparu·e·s. Il n’existe quasiment plus d’écoles et d’hôpitaux, car ils ont tous été détruits.
La Palestine est sous menace d’une nouvelle attaque de la part de l’armée sioniste suite aux affirmations du président américain Donald Trump. Ce dernier, s’autorise à réquisitionner les terres palestiniennes, pour en faire une « Riviera du tourisme ». Cela veut dire qu’un nouveau désastre va s’abattre sur le peuple Palestinien, qui est déjà dans une situation infernale. Les aides humanitaires sont constamment bloqués par les sionistes et il y a un manque généralisé « de tout » à Gaza.
Nous sommes face à un système capitaliste qui est en crise multiples et qui ne cesse de s’approfondir. Il y a une escalade des politiques de guerre, d’agression et de militarisme dans le monde. La Suisse qui se dit neutre et démocratique profite de ces guerres et de la montée du militarisme dans le monde, en maintenant ces relations économiques et politiques, comme par le passé, avec les États les plus réactionnaires et génocidaires. Après avoir procédé à des échanges avec les Nazis par le passé, même les États-Unis et le Congrès juif mondial ont accusé la Suisse d’avoir « prolongé la seconde guerre mondiale », par son aide économique. A partir de 1960 jusqu’à la fin de l’apartheid, La Suisse a entretenue des liens étroits avec le régime d’apartheid Sud-Africain. Pour les propres intérêts de la bourgeoisie Suisse, des collaborations militaires, politiques et économiques n’ont cessé, malgré les crimes commis par le régime d’apartheid. Même, à partir des années 1950, une collaboration d’enrichissement d’uranium a été lancé dans le cadre du programme d’armement atomique Suisse, soutenu par l’ancienne société UBS. Par ces exemples, nous pouvons percevoir la politique de neutralité exercée par la démocratie bourgeoise de la Suisse.
Aujourd’hui, à des fins capitalistes, la Suisse continue ces collaborations avec l’État sioniste et criminel d’Israël. En autorisant l’envoi de matériel de guerre à « double usage », elle devient complice d’un génocide qui continue. Les ventes de matériel de guerre faites jusqu’à aujourd’hui sont estimé à plusieurs centaines de millions de francs. Actuellement, des entreprises comme RAMI SWISS et RUAG continue de produire, d’envoyer et de perfectionner ces produits militaires en terre Suisse, pour vraisemblablement les exporter aux pays belligérants. A noter que RAMI SWISS prétend suite à notre action que le matériel envoyé en Israël l’est pour être terminé, puis revient en Suisse.
Nous avons également appris à cette période que la BNS a délibérément investi à hauteur de 17,5 millions de francs, pour en tirer un profit d’un million de dollars, en finançant le génocide. Après interpellation, la BNS répond qu’elle s’abstient d’acheter des titres d’entreprises qui violent massivement des droits humains fondamentaux, alors que la société israélienne d’armement a reconnu l’impact positif de cette guerre sur ses affaires. L’UBS a pour sa part, augmenté de 875% ses investissements dans la société israélienne au premier trimestre 2024. Nous voudrions rappeler qu’Elbit Systems est une entreprise d’armement qui appartient à l’état sioniste et criminel d’Israël, qu’elle produit 85% des drones et 85% de certaines munitions, radio, antennes et d’autre matériaux, en grande partie pour l’armée israélienne.
Alors que nous nous trouvons dans l’un des pays les plus riches au monde avec un nombre de milliardaires et de millionnaires les plus élevés du monde (1 millionnaire pour 9 habitant·e·s) et que les banques brassent des milliards, les inégalités sociales sociales continuent de s’accroître.
Alors que l’état sioniste israélien est accusé de génocide par la Cour internationale de justice (CIJ), comment est-ce possible qu’Elbit Systems responsable de participation à des crimes de guerre, puisse continuer à produire et à exister sans aucune inquiétude et avec la plus grande liberté sur le territoire suisse ? Comment se fait-il que L’entreprise nationale RUAG collabore avec Israel Aircraft Industries et Israel Military Industries, qui sont d’ailleurs les plus gros clients de la firme ? Tous les liens formels ou secrets qu’il peut y avoir entre l’état suisse et l’État sioniste d’Israël doivent être éclaircis.
Nous ne tolérons pas qu’Elbit Systems puisse continuer à produire en terre suisse, ni à la collaboration de l’entreprise national RUAG avec les entreprises israéliennes et ni à la complicité de la Confédération Helvétique. Elles doivent toutes répondre de leurs actes. L’histoire n’as jamais oublié et n’a jamais pardonné les criminels de guerre et les assassins. Nous n’oublierons et pardonnerons jamais l’entreprise sioniste Elbit Systems dans son implication dans le génocide, la collaboration de RUAG, de Rami Swiss, de l’UBS, de la BNS et l’état Suisse dans sa complicité.
Nos revendications :
Stop aux investissements dans Elbit Systems !
Stop aux collaborations économiques, politiques et militaires avec « Israël » !
Stop à la collaboration entre l’État et les entreprises suisses avec les pays belligérants !