Les personnes nassées ont pu sortir par petits groupes sans donner leur identité !
Au cas où, quelques conseils antirep pour le chemin du retour :

En repartant de la manif

• Ne laisse personne seulex, repart toujours en groupe. Ensemble on est plus fortexs !
• Si tu es témoin ou victime de violences policières, contacte au plus vite le groupe antirep : antirep-ge@riseup.net
• Si tu as des films ou images de la manifestation, garde-les précieusement, cela pourra être utile par la suite. Veille cependant à ne pas publier de vidéos ou images qui pourraient permettre d’identifier des participantexs de la manifestation.

En cas d’arrestation

• Ne réponds pas aux questions des flics, même si elles paraissent anodines ou sans rapport avec ton interpellation ou la manif. Tu as toujours le droit de dire : "je n’ai rien à déclarer". Tu peux toutefois t’identifier (nom, prénom, adresse). Tu as le droit de demander le numéro de matricule des agent.e.x.s qui procèdent à ton arrestation.
• Si tu as donné ton adresse, assure-toi de relever régulièrement le courrier, car les délais pour faire opposition ou faire recours contre une amende ou autre sont très courts. Une fois dépassés, tu ne pourras (presque) plus faire grand chose.
• Si tu es ammené.e.x au poste, refuse toute prise d’ADN ou d’empreintes. La police a besoin d’un mandat du ministère public pour préléver ces données. Demande bien à voir le mandat.
• En cas de palpation ou fouille corporelle, ça se passe en deux temps : le haut puis le bas. Tu as le droit de demander à ce que cela soit effectué par une personne de même genre que toi. Si tu ne te reconnais pas dans la binarité de genre (homme/femme), ou si le genre qui figure sur tes documents d’identité ne correspond pas au(x) genre(s) dans le(s)quel(s) tu te reconnais, tu as en principe le droit de demander que ce soit une personne du genre avec qui “tu te sens le moins mal à l’aise” qui effectue la fouille.
• En cas d’audition par la police, tu as le droit à ce que toutes les informations soient traduites dans une langue que tu comprends. Tu as le droit de te faire assister par unex avocatex, dès la première audition, soit dans les 24 h qui suivent ton arrestation. Garde le silence en tout temps, "je n’ai rien à déclarer" doit être la seule chose que les flics entendent de ta part. Si tu as été blessé.e.x par la police, va faire un constat médical en sortant.

Pour toute question ou information concernant la répression de la manifestation, tu peux écrire à cette adresse : antirep-ge@riseup.net.

Nasse toujours en cours proche du skatepark à Plainpalais. Besoin de monde sur place pour soutenir les camarades nasséexs !

“Fières, feministes et vénères. Patriarcat, bourgeoisie... tu verras on t’aura”

Rendez-nous les caddies ! Les banderoles !

...
Et démissionnez !!

La police bloque le cortège sur l’avenue du mail et tente de nous faire bouger sur la plaine. On bouge pas pour l’instant, on reste ensemble, rejoingez-noux !

Nocturne sauvage ! Les flics tombent mais courent. Le cortège lui est bien debout à Plainpalais !

Le cortège passe à côté des locaux de la Tribune de Genève

La police bloque les manifestantexs à l’Usine. La douce mélodie de Scheisse polizei résonne dans les rues.

“Cassez-vous ! Cassez-vous !” répondent habilement les manifestantexs.

Restons groupéexs !

La police bloque le cortège au quai du Seujet et bifurque en direction de la place des Volontaires.

... c’est vrai !

Des feux d’artifice annonce le départ d’un cortège spontané et déterminé.

... comme autant de coups assénés au patriarcat !

Le rassemblement bat son plein, 200 personnes sur la Place et les discours ont commencé !

Ici, tu rentres dans un rassemblement féministe ! Ce rassemblement est sans homme cis-genre dyadique. Un homme cis-genre est un homme dont le genre “homme” a été assigné à la naissance et qui se considère comme un homme. Une personne dyadique est une personne qui n’est pas intersexe.
(...) Après deux années de crise sanitaire et de restrictions qui ont vu entre autres une présence accrue de l’extrême-droite dans nos rues, noux pensons plus que jamais qu’il est primordial de prendre la rue ! Nous sommes présent-e-x-s contre toute forme d’oppressions, contre tous les fascismes et contre tout-e-x-s les fascistes, contre toute forme d’identitarisme et contre l’instrumentalisation du féminisme à des fins racistes et liberticides. Plus que jamais nous prenons la rue. Et cette année, nous prenons aussi la nuit, parce que les oppressions et les violences qui s’y déroulent ne seront plus jamais tolérées. Noux sommes ici pour protester contre le capitalisme, l’exploitation et la propriété privée !

Contre l’enfermement et les politiques sécuritaires ! Les prisons, à bas ! À baaas !
Contre l’État, contre sa violence raciste, la justice, la police : à bas ! À baaas !
Contre les politiques migratoires qui tuent et enferment. Les frontières : à bas ! À baaas !
Contre les multinationales et leur idéologie coloniale qui pillent, tuent et détruisent la terre ! Les riches et leurs sbires à bas ! À baaas !

Carbo’nique le patriarcat avec des amaretto sour au gaz carbonique !