Depuis plusieurs années, il nous est dur de constater que l’extrême droite à un joli pied-à-terre à Lausanne. UDC, PLR ou simplement groupuscules néofascistes, Lausanne, et plus largement le canton de Vaud, sont devenus des terreaux fertiles pour l’extrême droite. Tags “Mort aux Communistes”, affiches et autocollants de Résistance Helvétique et tags de Nemesis, collectif identitaire pseudo-féministe, personne ne réagit à ces injonctions.
Nous avons décidé, en réponse à tous les problèmes cités ci-dessus, de fonder l’Unité Révolutionnaire Lausanne, un collectif de riposte contre l’extrême-droite. S’organiser, se renseigner et riposter, tel est notre but, nous ne voulons plus que les fascistes soient chez eux dans nos rues. Lausanne est et reste Antifa ! Nulle place pour fascistes de tout bords.
Nous voulons donc faire comprendre aux nazillons, aux PLR pistonné·e·s par papa et aux xénophobes qu’ils n’ont aucune places dans les rues de Lausanne. Dans une Suisse ou Zemmour peut venir déblatérer son discours raciste et complotiste des heures durant, dans une Suisse ou Thibault Schaller peut porter des t-shirts néonazis et ou Alain Soral vit tranquillement à Lausanne, nous devons pouvoir nous organiser et empêcher les discours fascisants de pulluler.
Si nous ne répondons pas à ces actions, ces gens vont se croire chez eux, c’est une théorie simple, qui marche dans les deux sens. Quand nous, Antifas, collons des autocollants et qu’on les voit persister, nous nous disons que personne n’est suffisamment en désaccord avec nous pour les retirer, et que donc, nous avons l’avis de la majorité de notre côté.
C’est pourquoi nous devons faire comprendre à ces militant·e·s d’extrême droite que la majorité n’est pas d’accord avec elleux, parce que le fascisme n’est pas une opinion, c’est un crime !
Face à la répression des Zadistes, face à la répression des occupant·e·s de Clendy-Dessous, face à la répression des camarades Antifa, qu’elle vienne des fascistes ou des forces de police, nous sommes tou·s·tes dans le même bateau. L’Antifascisme est dangereux, dangereux car les militant·e·s d’extrême droite peuvent mener des actions violentes sans que la police s’en mêle, mais également dangereux car quand la police s’en mêle, c’est pour nous mettre des coups de matraque dans les genoux.
Alors décollez des stickers de fachos, graffez par dessus les tags “Mort Aux Communistes”, recouvrez leur stickers racistes par des stickers “Refugees Welcome”, faites leur comprendre que Lausane reste Antifa !
