1.Nos aspirations
De nombreux faits du passé sont occultés. Simultanément nous observons s’obscurcir le présent et s’assombrir l’horizon des événements. Que faire alors que nous encerclent et nous assiègent les propos frelatés, et que se pavanent les révisionnistes et les imposteurs. En d’autres termes il est essentiel et urgent, on le prétend, de recouvrer le passé combatif, de rappeler l’Histoire sociale occultée ou méconnue, de tisser du lien et de la continuité avec ce passé de luttes et de conquêtes oubliées.
2.Recouvrer le passé combatif. Mais pourquoi faire ?
Observons nos alentours. Socialement la division règne. Politiquement les reculs s’empilent. Le grand patronat désormais décomplexé s’appuie sur la classe politique et détourne les grands médias. La classe ouvrière isolée, les prolétaires devenus par antonomasie intentionnelle « Précaires », sont exposé à une forme contemporaine de lumpenprolétariat.
Faire front à toutes ces attaques nécessite que l’on empouvoirise nos esprits critiques, que l’on épaississe nos univers combatifs, imaginaires y compris. En effet si des pans de l’Histoire sociale étaient étudiés et métabolisés, ainsi outilléexs nous serions résistantexs aux confusionnismes épars et rétivexs aux concessions nombreuses qui ont cours. Nous le pensons.
3.Enrager le présent qui s’étiole et changer le futur qui nous attend.
Nous postulons que conscientexs de cet héritage, enfants des conquêtes nombreuses désormais en péril. Alors que la classe ouvrière et le prolétariat mondial ont payé de lourds tribut maintes fois lorsqu’il fallait arracher un progrès social, des conditions meilleures, des droits supplémentaires. Ces concessions n’auraient plus cours. Au contraire.

4.Ni oubli, ni pardon.
Un Canal Telegram donne l’impulsion et les thèmes qui collent soit à une actualité, à une acmé combative, de lutte sociale révolutionnaire. Alors pour lire ou juste écouter, participer ou juste boire un thé. A ta mesure et selon ton goût approche à ta guise, inconditionnellement et sans contrainte. Prochaine séance : La Maison de Paille voisine de l’Espace Autogéré. Prélude aux ZAD, elle fut incendiée comme s’il fallait effacer toute trace d’utopie concrète et opérationnelle...
5.Où, quand. Qui, comment
Nous lisons depuis l’Atelier à L’Usine et puis aussi depuis des parcs et là ou l’on nous invite. Les dimanches aprèmes dans une fourchette 14h à 16h pour 30-45 minutes de lectures et un thé. Aucun prérequis si ce n’est l’envie de lire anonymement et avec ses tripes, des articles de la presse combative d’antan qui retrace des épisodes marquant de notre Histoire sociale. Il est possible d’intervenir à distance bien entendu !
6.Synthèse
Recouvrer le passé. Enrager le présent. Changer de futur. S’empouvoirisier. Se saisir de l’Histoire sociale oubliée, méconnue, confisquée ou occultée voire biaisée. Cette mémoire combative peut, doit forger nos univers, façonner nos imaginaires et très concrètement habiter et nourrir nos luttes quotidiennes pour le progrès social et le changement radical de ce qui nous assiège. Lire c’est commencer d’agir. Rejoins la gangue ! Canal Telegram et adresse électronique sont en lien.