Pourquoi le boycott académique ?
Un boycott académique fait partie du mouvement plus large de boycott, désinvestissement et sanctions qui a historiquement réussi à faire pression sur les gouvernements pour qu’ils se soumettent au droit international. En plus de la résistance locale, le boycott a été un élément clé du mouvement anti-apartheid. Sur le plan académique, les étudiantexs de nombreuses universités ont poussé leurs institutions à rompre les liens avec l’état sud-africain. Cette pression cumulative a joué un rôle majeur dans le démantèlement de l’aratheid.
Dans de nombreuses universités américaines, les étudiantexs ont maintenu leur mobilisation pendant presque une décennie avant que leurs rectorats ne cèdent. En plus des plans économiques et culturels, la mobilisaiton dans le domaine académique a contribué à une pression croissante sur l’Etat, rendant le maintien de l’apartheid intenable.
Notre rectorat a refusé un boycott académique. Que faire ?
Le refus d’un boycott académique par le rectorat ne signifie pas qu’il ne se produira pas. Depuis le début du génocide, plusieurs universités, telles que l’Université de Gand, Trinity College Dublin, 76 universités espagnoles, l’Université Sciences Po Strasbourg et bien d’autres ont rompu certains ou tous leurs liens avec les universités israéliennes en réponse à la pression exercée par les étudiants à travers leur mobilisation.
En conclusion
Tout comme nous, les membres des rectorats qui aujourd’hui ont accepté le boycott académique étaient informés du génocide et de l’occupation brutale soutenus par les universités avec lesquelles ils collaborent, avant même le début de la mobilisation des étudiants. Il a fallu la pression des étudiants et du personnel pour obtenir un changement de politique significatif.
L’impunité d’Israël est créée par la complaisance des institutions qui maintiennent leurs relations avec le régime malgré leur prétendu engagement envers le droit international.
Agir pour pousser les institutions complaisantes à dénoncer et à boycotter consiste à démanteler les fondations du status quo et permettent de faire reculer tout ceux qui rendent possible cette impunité.
Il est temps de dire stop à la complicité académique avec des institutions liées à l’armée israélienne et l’état d’apartheid qu’est Israël.
Après bientôt 400 jours de génocide, nous ne pouvons plus nous taire face au silence de nos institutions. Amène ton repas de midi, tes potes et pose toi avec nous au milieu du Hall !