Holicm représente un exemple parfait de la dissimulation des conséquences sociales et environnementales de la production capitaliste. L’entreprise franco-suisse est le plus gros cimentier du monde et est donc en partie responsable du bilan écologique catastrophique de l’industrie du ciment : elle émet 8% du CO2 mondial, utilise 9% de la consommation industrielle d’eau mondiale et ses mines détruisent de précieux habitats pour les êtres humains et la nature.
En Suisse, la multinationale se donne une image innovante et écologique. Mais quand il le faut, la partenaire du WEF n’hésite pas à verser de l’argent à l’EI (Syrie 2013-2014). Que ce soit par l’exploitation d’installations nuisibles à la santé ou l’exploitation d’employéxes par le biais de sous-traitants, tous les moyens sont bons pour continuer à faire du profit.
Alors que les conséquences des désastres écologiques, des guerres et de l’inflation pèsent sur la population, les entreprises qui exploitent des matières premières font des bénéfices records. La résistance s’organise contre ce système et ses représentantxes qui profitent de la destruction de nos existences. Partout dans le monde, des actions, occupations et campagnes se préparent contre Holcim. Des habitantxes de l’Indonésie ont déposé plainte contre Holicm à Zoug. Iels demandent que l’entreprise soit reconnue responsable de la menace d’inondation de leur île de Pari, due aux conséquences du capitalisme sur l’élévation du niveaux des mers. Ce sont des combats que nous devons soutenir dans la rue !
Du combat écologique aux Philipinnes jusqu’à Lützerath, des forêts d’Atlanta jusqu’aux montagnes du Kurdistan, le combat contre le capitalisme et l’exploitation est un combat de la libération des êtres humains et de la nature - socialisme ou barbarie !
Attaquons-nous aux destructeurices du climat