Après avoir traversé la Méditerranée ou remonté la voie des Balkans, les migrant·e·s qui arrivent en Europe sont bien trop souvent traité.e.s comme des criminel·le·s.
La militarisation des frontières européennes, la construction de murs et de barbelés, les contrôles en augmentation et les hot-spots ne sont que quelques exemples de la manière dont nos gouvernements traitent des êtres humains n’ayant commis aucun délit et du déni de droits dans lequel ils·elles sont relégué·e·s.
Ces logiques de surveillances toujours plus restrictives et sécuritaires détruisent les possibilités d’entrée légale et produisent de la précarité.
Une autre forme de traitement punitif d’individus n’ayant commis aucun crime est celui de l’enfermement administratif.
En vue de l’ouverture prochaine du nouveau centre de rétention administrative à Genève au Grand Saconnex, le groupe migrations de solidaritéS propose de commencer à organiser la résistance, d’entamer, de continuer ou/et de recommencer l’opposition et la lutte contre
ce futur centre de détention par un cycle de conférences abordant les aspects sociologiques, juridiques, historiques et militants de l’enfermement administratif.
La conférence Punir les migrants donnée par Laïla Batou et Julie de Dardel ouvre ce cycle en abordant les aspects juridiques et socio-historiques de la détention administrative et de l’emprisonnement des migrant·e·s.