Conclusion
Voici le dernier texte de ce cycle. Le collectif a exposé toutes les raisons pour lesquelles il estime nécessaire que les personnes en formation se mettent en grève le 14 juin. Ce que nous avons présenté ne doit pas être compris comme une liste exhaustive de nos revendications. En effet, nous pensons cette lutte comme une lutte collective auxquels un maximum de personnes en formation doivent participer.
Le fait de faire la grève peut prendre mille formes différentes. C’est à nous de créer, inventer, penser ce moment, comme nous le trouvons pertinent dans nos lieux de formation. Ce sera l’occasion de se faire entendre, d’être fortex et de montrer que ce qu’on nous donne pas, on le prend. Parce qu’on en a marre de ce rectorat qui fait du pinkwashing. Qui, sur le papier, se bat activement pour l’égalité à l’université mais qui se défile dès qu’il faut agir. On les aime bien les affiches du rectorat mais c’est une université qui est réellement féministe qu’on veut. Et des lieux de formation qui sont adaptés à nos besoins et nos idéaux.
Avec ces textes, nous avons prémâché le travail pour nos institutions. Un bon nombre de nos revendications sont simples à réaliser et sont le reflet de notre organisation collective. Il n’y a plus d’excuse pour ne pas faire un pas vers nous. On ne brasse pas de l’air pour s’occuper, on demande des choses concrètes et on va les obtenir.
En fait, ce qu’on demande aujourd’hui aux différentes directions de nos établissements, c’est des lieux de formation qui nous ressemblent. Ce que nous voulons, c’est apprendre sans reproduire d’oppressions, quelle-qu’elles soit. Nous voulons nous réapproprier ces lieux et leur donner la couleur de nos envies. Nous luttons pour une université et des HES ouvertes, accessibles à tou.te.x.s, vraiment à tou.te.x.s. Nous ne souhaitons pas défendre uniquement nos privilèges étudiants. Et surtout, nous luttons contre ce monde patriarcal et sexiste qui nous opprime dans nos lieux de formation et partout ailleurs. Nous devons sortir de cette société capitaliste qui crée des oprimé.e.x.s pour fonctionner.