Après plus de 12 mois de génocide, de nombreuses entreprises complices comme AXA ont été confrontées à la pression du mouvement BDS et à son impact grandissant. Mais il reste un défi majeur : comment arriver au « S » de BSD, à savoir les sanctions ? Comment obliger les États à imposer des sanctions ? Comment isoler Israël et ses institutions complices comme jamais auparavant, dans tous les domaines et sur toutes les plateformes ?
La Cour internationale de justice (CIJ) vient d’ordonner aux Etats membres de l’ONU de prendre des mesures permettant de mettre fin à l’occupation, à la colonisation et à l’apartheid israéliens. Les mesures de boycott et de désinvestissement sont prônées par le mouvement BDS tout comme les demandes de sanctions à l’encontre de l’Etat génocidaire et de ses complices. Le nouvel avis de la CIJ vient re-légitimer ces campagnes et appuyer ce qui relève des obligations des États : ne pas tolérer et encore moins à soutenir la situation illégale qu’Israël a imposé depuis des décennies aux Palestinien·ne·s !
Dans son arrêt historique, la CIJ a démontré que l’occupation par Israël de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est et de Gaza était totalement illicite, qu’Israël pratiquait l’apartheid et la ségrégation racial. Tous les États ont le devoir de contribuer à y mettre un terme, notamment en rompant toutes les relations économiques, commerciales et d’investissement avec Israël dans le territoire palestinien occupé. En d’autres termes, en vertu du droit international, tous les pays sont tenus de participer à un boycott économique des activités d’Israël dans le territoire palestinien occupé et de se désengager de toutes les relations économiques existantes dans ce territoire.
Cet avis vient compléter d’autres en matière de droit international ordonnées depuis le début de l’année 2024 sur la question palestinienne.
Cela confirme la légitimité de la campagne BDS non seulement d’un point de vue moral mais surtout d’un point de vue juridique en étant solidement ancré dans le droit international. La participation aux boycotts, aux désinvestissements et aux sanctions contre l’occupation, la colonisation et l’apartheid israélien est non seulement un impératif moral et un droit constitutionnel et humain, mais aussi une obligation juridique internationale.
Lors de cette journée de rencontres nous allons essayer de comprendre ensemble les enjeux concrets et les conséquences liés à la décision de la CIJ tout en les articulant avec une démarche activiste et militante de base. Sans une force populaire, soutenue et croissante, nos efforts les plus importants en matière d’éthique et de droit ne peuvent pas déboucher sur des changements politiques réels !
Une présentation et une discussion auront lieu pour répondre à la question de comment augmenter la pression contre le gouvernement Suisse pour qu’il mette en œuvre au plus vite les sanctions et autres mesures préconisées dans l’avis de la CIJ du 19 juin 2024.
La journée abordera également la question brûlante de savoir quelles seront les campagnes prioritaires à mener dans les mois à venir. Des ateliers auront lieu sur le boycott académique, le boycott culturel et la complicité UBS-ELBIT.
Ce 29 septembre, BDS Genève propose une nouvelle journée de rencontres. Retrouvons-nous au ZOO pour discuter ensemble et organiser la suite des mobilisations ! Canalisons notre chagrin et notre rage, et levons-nous pour la libération !
Programme :
14h : Accueil
14h30-15h30 Table ronde : Avis consultatif de la Cour Internationale de Justice - quel impact pour la solidarité avec la Palestine ?
15h30-16h : Pause
16h00-16h45 : Présentations des différentes campagnes : boycott académique, boycott culturel et la complicité UBS-ELBIT
16h45-17h : Pause
17h-18h : Ateliers sur les campagnes et/ou thématiques
18h-18h15 : Pause
18h15-19h30 : Mise en commun
19h30 : Fin de la programmation politique
19h30-21h : repas palestinien sur fond de musique traditionnelle palestinienne
La rencontre aura lieu au ZOO dans le centre culturel autogéré de l’Usine - 4 pl. des Volontaires 1204 Genève.