Antiracisme - Luttes décoloniales

[LIVE] Mouvement des universités en Romandie pour la Palestine

Renversé suit le mouvement des occupations des universités en Romandie en soutien à la Palestine.

  • Lausanne - 27 mai

    Malgré la pluie, le mouvement estudiantin a réussi à mobiliser une foule conséquente pour réagir au massacre qu’Israel a commis à Rafah en bombardant un camp de réfugiés palestiniens la nuit dernière.
    Les slogans et discours ont continué de dénoncer le génocide mené par l’état israelien avec la complicité des états racistes d’occidents et rappellent que tant que le peuple palestinien ne sera pas libre, personne ne sera libre.

  • Point de situation dans les écoles suisses

    LAUSANNE :

    • Une manif nationale pour le boycott académique a eu lieu samedi, avec des délégations étudiantes de toute la Suisse.
    • EPFL : 2 occupations - 2 évacuations. Pas de prises de positions de la direction de l’EPFL.

    FRIBOURG :

    Près d’une semaine d’occupation (durant les heures d’ouvertures du bâtiment), le rectorat à déposé une plainte qui a entraîné une évacuation par la police, sans jamais prendre position sur les revendications du collectif. La mobilisation continue depuis l’extérieur.

    NEUCHÂTEL :

    L’occupation s’est terminée suite à une discussion avec le rectorat et la prise de 5 engagements que nous résumons brièvement :

    • se prononcer en faveur d’une paix durable en Palestine
    • La création d’une commission temporaire d’expert.e.x.s pour réfléchir aux critères à mettre en place avant de décider de s’engager dans une collaboration institutionnelle de recherche et d’enseignement. L’engagement est pris que cette commission communique de manière transparente.
    • le développement d’une communication pro-active bilingue pour visibiliser le programme Escabeau et Scholars at Risk auprès des personnes réfugiées membre de a communauté académique.
    • l’accord que des conférences soient librement organisées sur tout sujet.
    • Le renoncement à des plaintes pénales contre les occupant.e.x.s

    GENÈVE :

    UNIGE :

    • Après avoir été évacuéexs de manière bien dégueu par les flics mardi 14.05, les étudiant.e.x.s sont revenu.e.x.s réoccuper le hall d’UniMail mardi 21.05. Audrey Leuba, la rectrice, avait retiré sa plainte pour violation de domicile suite à l’arrestation des étudiant.e.x.s. Mais apparemment, elle ne s’est pas vraiment repentie, puisque lorsqu’elle a vu que les étudiant.e.x.s avaient recommencé l’occupation, elle a de nouveau appelé la police. Des flics en anti-émeute sont donc entrés dans le bâtiment universitaire en pleine journée, image effrayante qui s’est normalisée dans différentes écoles du pays. Leur manoeuvre n’avait pas pris en compte la solidarité étudiante : pour la énième fois ces dernières semaines, un rassemblement spontané s’est produit et des centaines de personnes ont levé le nez de leurs révisions pour scander “From the river to the sea, Palestine will be free”, “Leuba démission” ou encore “Pas de flics dans nos unis”. Les robocops se sont livrés à une opération pathétique de décrochage systématique des banderoles et drapeaux palestiniens, sous les huées de la foule.
    • Face à la répression complètement inédite mise en place par le rectorat pour répondre à la contestation étudiante, les occupant.e.x.s ont décidé de ne pas passer la nuit dans l’université et ont quitté les lieux à 23h. Depuis mardi, iels sont en train de reprendre leurs forces et de réfléchir à la suite. Les étudiant.e.x.s devraient avoir un rendez-vous cette semaine avec la rectrice.

    HES-SO :

    • Mercredi après-midi, les étudiant.e.x.s des HES-SO ont occupé la HEAD (Haute Ecole d’Art et de Design). Une large AG a eu lieu dans la cour du bâtiment A, et il a été rappelé que la HEAD entretient des partenariats avec plusieurs écoles israéliennes. Parmi elles, l’Académie de Bezalel, qui fabrique notamment des uniformes pour les soldats israéliens. Les étudiant.e.x.s ont également révélé qu’un enseignant de la HEAD avait été mis à pied après avoir exprimé sa solidarité avec le syndicat étudiant qui se mobilisait pour la Palestine.
    • En réaction à l’occup, la directrice de la HEAD Lada Umstätter a décidé de fermer le bâtiment 4h avant la fermeture normale, empêchant ainsi les étudiant.e.x.s d’accéder à leurs ateliers et de pouvoir travailler. Elle a appelé la police et du haut d’un toit, a observé les flics flics anti-émeutes qui ont débarqué vers 21h. Les occupant.e.x.s ont dû quitter les lieux à la première sommation.
  • UNIGE : Oops, we did it again

    L’occupation a repris dans le hall d’UniMail ! La rectrice a une fois de plus refusé de discuter avec les étudiant.e.x.s, en expliquant qu’elle n’accepterait d’échanger uniquement “avec des associations reconnues” et “dans le respect des règles de l’université”. En parallèle, Audrey Leuba a envoyé un mail à touxtes les étudiant.e.x.s, dans lequel elle écrit :

    “L’Université de Genève exprime sa solidarité envers la communauté universitaire de Gaza, les victimes civiles du conflit ainsi que les otages et leurs proches, condamne la destruction des infrastructures scolaires et universitaires et s’inquiète des conséquences de la guerre sur l’éducation et la recherche. L’Université de Genève soutient les appels des organisations internationales humanitaires tendant à la libération des otages ainsi qu’à un cessez-le-feu et appelle toutes les parties à respecter le droit international humanitaire. Elle renforcera ses programmes en faveur des étudiantes, étudiants, chercheuses et chercheurs des universités de Gaza et garantira la transparence de ses partenariats et accords internationaux.”

    Cette prise de position ne mentionne donc pas la revendication étudiante principale, à savoir le boycott académique des universités israéliennes. Elle ne prononce pas le mot “génocide”. Elle ne donne aucune garantie d’action concrète. En fait, il s’agit de la même prise de position réchauffée qui avait déjà été proposée la semaine passée et qui avait été jugée complètement insuffisante par les étudiant.e.x.s. A un détail près : le rectorat a retiré le point où il s’engageait à prendre contact avec les universités palestiniennes pour faciliter l’accueil des étudiant.e.x.s.

    L’ambiance est super dans le hall d’UniMail, des centaines de personnes sont présentes, les drapeaux et les banderoles ont réapparu et une bouffe pop a été servie !

    La rectrice a menacé d’appeler la police si les occupant.e.x.s n’étaient pas parti.e.x.s 30 minutes après le début de l’occup. Une heure s’est bientôt écoulée et toujours pas de flics, mais on sait jamais avec Leuba... Rejoignez-nous, nous on bouge pas !

  • HES.SO : Assemblée de lutte, vendredi 17 mai

    Rdv à 12h aux Pavillons 12, 1205 Genève pour faire le point sur la mobilisation.

  • EPFL- Évacuation en cours

    EVACUATION DE L’OCCUPATION EN HALL SG EN COURS
    Venez en SG maintenant apporter votre soutien !!!
    ❤️🇵🇸🇵🇸🇵🇸🇵🇸

    L’EPFL refuse une fois de plus le dialogue avec les étudiant•es et le corps enseignant en soutien. Après 6h d’occupation du hall SG, le service de sécurité appelle les sécuritas et la police pour évacuer les étudiant•es qui se mobilisent pacifiquement.
    Face a la proposition de dialogue, la direction n’a eu qu’une réponse : la répression. Aucune entrée en matière et aucune réelle communication si ce n’est deux ridicules petits mails de refus des négociations.

  • EPFL : Nouvelle occupation du hall SG

    Un groupe d’étudiant.x.es a décidé d’occuper à nouveau pacifiquement le Hall SG à l’EPFL.
    Iels espèrent que l’EPFL sache cette fois accueillir une contestation étudiante sur son université sans répression , qui nous le rappelons ce doit d’être un lieu de dialogue.
    En solidarité avec le peuple palestinien, les étudiant.x.es ne se laisserons pas silencier par l’institution et exigent un boycott académique, la fin de la censure à l’EPFL, plaident pour un cessez-le-feu, le rétablissement complet du financement de l’UNRWA et la fin de l’occupation et de l’apartheid.
    Comme la précédente, cette action est spontanée et n’a ni chef.x.fe ni dirigeant.x.e et les revendications sont en accord et soutiennent les directives du PACBI et du mouvement BDS.
    Refusons de contribuer au génocide colonial perpétré par l’État d’apartheid israélien.

    🍉 Ceci est un appel à tout le monde à nous rejoindre, ainsi qu’aux autres universités et hautes écoles à se mobiliser ! 🍉

    🇵🇸🇵🇸🇵🇸 Une AG se tiendra en fin d’après-midi quand les étudiantexs seront sûrexs de pouvoir rester ! Une réponse de la direction est en attente, celle-ci qui n’étant toujours pas venue à l’occupation. 🇵🇸🇵🇸🇵🇸

    Plus d’infos : https://t.me/CEP_EPFL

  • UNIGE : la mobilisation continue de plus belle !

    Mardi matin à 5h, la police est venue arrêter la cinquantaine d’étudiant.e.x.s qui dormaient dans le hall d’UniMail. Sans faire de sommation, elle a été introduite dans le bâtiment par les agents de sécurité Protectas et le chef de la sécurité employé par l’UNIGE. Les étudiant.e.x.s se sont réveillé.e.x.s avec des policiers en civil masqués debouts entre les matelas, tandis que des bleus et des anti-émeutes participaient également à l’évacuation.

    Les flics ont immédiatement pris à part certain.e.x.s occupant.e.x.s pour les menotter et les embarquer, mais la plupart des personnes ont pu faire bloc pour rester ensemble et exiger (en vain) de sortir par l’une des sorties principales. Iels ont été emmené.e.x.s au parking du sous-sol, menotté.e.x.s soit par deux, soit seul.e.x.s, et ont été embarqué.e.x.s dans des fourgons, direction la Gravière. A l’extérieur du parking, un petit attroupement s’était formé pour encourager les étudiant.e.x.s.

    La plupart des personnes arrêtées ont passé la majorité de la garde à vue en groupe, et ont pu maintenir une ligne commune (refuser tout acte de la police possible à refuser, et ne rien déclarer). Vers midi, tout le monde était sorti. Pendant la GAV, un rassemblement s’est organisé et pour la 3e fois en 3 jours, des centaines de personnes ont manifesté devant UniMail.

    Cette évacuation a été permise par la plainte pénale pour violation de domicile déposée par la rectrice de l’UNIGE Audrey Leuba (qui n’est visiblement pas d’accord avec les foules d’étudiant.e.x.s qui ont scandé en boucle cette dernière semaine “Et l’uni elle est à qui ? Elle est à nous !!!”). De nombreux soutiens ont dénoncé depuis mardi le fait que la rectrice réponde à la contestation étudiante par un dépôt de plainte pénale. Sous la pression, Audrey Leuba aurait retiré sa plainte, selon la Tribune de Genève. Les articles de presse se multiplient au sujet de la rectrice, revenant notamment sur son appel téléphonique nocturne avec sa doctorante qui s’est introduite dans UniMail et a coupé des drapeaux palestiniens mercredi soir pendant que les étudiant.e.x.s dormaient. Les liens de son mari avec une entreprise qui fournit du matériel de guerre à l’armée israéliennes sont également dénoncés.

    Même si le hall d’UniMail a été vidé en moins de temps qu’il en faut au rectorat pour dire “génocide” (en même temps il prend vraiment beaucoup de temps à le dire...), le mouvement de la CEP-Unige ne s’arrête pas ! Hier, des étudiant.e.x.s ont fait une action silencieuse en brandissant des banderoles, des drapeaux et des keffiehs lors d’une conférence où Audrey Leuba devait prendre la parole, mais où elle était finalement absente (tiens tiens).

    Aujourd’hui, une AG a eu lieu à l’extérieur avec un repas prix libre, avant qu’une délégation se rende à Lausanne pour la manif organisée par les occupant.e.x.s de l’UNIL.

    Du côté de la rectrice, pas de nouvelle. Les étudiant.e.x.s ont appris par la presse que la plainte pénale aurait été retirée. Iels ont été éjecté.e.x.s du “comité scientifique” chargé de réfléchir au rôle du débat au sein de l’université. Les bâtiments universitaires sont toujours fermés au public externe. La rectrice avait prétendu n’autoriser que les étudiant.e.x.s de l’UNIGE en raison du danger que représentait selon elle l’occupation du hall. Pourtant, l’occupation a cessé sans que les Protectas ne quittent leur poste. Cette restriction inadmissible d’accès aux bâtiments a empêché plusieurs événements associatifs de se dérouler, notamment des cours de français gratuits, des cafés solidaires avec personnes réfugiées, ou encore une AG des étudiant.e.x.s des HES-SO. La rectrice n’a pas communiqué sur une quelconque intention de réfléchir aux revendications du mouvement. Elle a toutefois fait savoir que “consciente que les événements de ces derniers jours ont pu provoquer un malaise au sein de la communauté universitaire, l’UNIGE a mis en place une cellule de soutien psychologique, opérationnelle dès ce matin”. Selon nos sources, il même ça c’est faux : cette cellule est active depuis longtemps, et n’a rien à voir avec la situation actuelle.

    Leuba, c’est toi le malaise ! La lutte pour le boycott académique d’Israël n’est pas finie !

    AG de la CEP-UNIGE demain à 12h30 devant UniMail !

  • UNIFR - nouvelle menace d’évacuation

    L’université de Fribourg refuse le débat et a posé un ultimatum aux occupant-x-e-s afin qu’iels cessent l’occupation aujourd’hui (15.5) à 15h.

  • UNINE : Université de Neuchâtel mobilisée pour la Palestine

    À 11h30, nous, étudiantexs et salariéexs de l’Université de Neuchâtel occupons le hall de l’Aula des Jeunes-Rives, espace Tillo-Frey, au bord du lace de Neuchâtel

    REJOIGNEZ-NOUS !

    Plus d’infos suivront

  • UNIL - Communiqué du collectif

    La direction refuse de
    continuer les négociations.
    Le Conseil d’État impose notre expulsion.

    Nous pensons être arrivé.exs au bout de ce que nous pouvions gagner grâce à l’occupation. Nous avons décidé de continuer la mobilisation d’une autre manière. Venez nous soutenir dans un large rassemblement à 16h30 à Unicentre. A 17h, nous annoncerons
    les victoires que nous avons réussi à arracher à l’UNIL et rendrons public nos recherches sur les universités israéliennes complices du génocide qui collaborent avec l’UNIL. Ce soir, nous aurons quitté le hall de Geopolis.

    MAIS LA LUTTE CONTINUE,
    NOTRE MOUVEMENT NE CESSERA DE GRANDIR

  • HEPIA : Occupation inerrompue par la police

    La directrice de l’HEPIA refuse toute discussion et fait évacuer les occupant.e.x.s. La police est intervenue dans l’après-midi. Tout le monde est parti.

  • UNIL - Grande mobilisation le 15 mai

    Nous vous appelons à nous rejoindre en masse pour renforcer les rangs du collectif qui occupe le bâtiment de Geopolis depuis le 2 mai et qui lutte contre le genocide du peuple palestinien en cours ! Nous avons besoin de force pour poursuivre la lutte et renforcer notre poids contre les autorités qui souhaitent mettre un terme au mouvement.

    Face à la montée de la répression contre les mouvements d’occupation universitaire et aux massacres actuels en Palestine, nous devons agir ensemble. Rejoignez-nous demain, le 15 mai, à 16h30 à l’Université de Lausanne pour pour une large mobilisation afin d’exprimer notre solidarité et notre opposition à toute forme d’oppression.

    La répression croissante des occupations universitaires et les récents événements en Palestine exigent une réponse immédiate et unie de notre part. Ensemble, nous pouvons faire entendre notre voix et œuvrer pour un monde plus juste et équitable.

    À 17h, une conférence de presse aura lieu pour partager des informations cruciales sur la situation actuelle et les collaborations de l’UNIL. Il est urgent d’agir et d’exprimer notre solidarité avec touxtes celleux qui luttent pour la liberté et la justice.

    Ensemble, faisons entendre notre voix pour un monde où la liberté et la dignité sont garanties pour touxtes.

    FAISONS FRONT COMMUN

    🇵🇸🇵🇸🇵🇸✊🏽✊🏽✊🏽

  • UNIGE : Nouvelles des personnes arrêtées

    Tout le monde est sorti. Force à elleux.

  • HEPIA : Occupation en cours

    Les HES prennent le relai.

    La Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève (HEPIA) est occupée depuis ce matin 10h.

    Pour rejoindre l’occupation : Rue de la Prairie 4, près de la gare.
    insta : @cep_hes.so
    Telegram : https://t.me/+-mFlWhcXrOQwMzBk

  • UNIGE : entre 40 et 60 étudiant.e.x.s arrêté.e.x.s

    Beaucoup de soutien à l’extérieur.
    Certainexs sortent au compte goutte du poste et témoignent.

    Ielx se sont fait réveilléxs par des civils masqués puis descendu au sous-sol, menotté.e.x.s, ou des anti-émeutes et fourgons les attendaient.

  • évacuation de l’occupation d’Uni Mail

    Ce matin à 5 heurs la police à commencé à évacuer le bâtiment d’Uni Mail. Les occupant.e..x.s ont été menottées et embarquées au poste de police.

    La réponse de la réctrice face la mobilisation contre un génocide, la répression policière !

    C’est pas fini rendez-vous à 9h30 devant Uni Mail pour soutenire les étudiant.e.x.s arrêté.e.x.s !

  • Rassemblement devant UniMail 22h30

    Il y a une possibilité d’évacuation de l’Uni.
    Rassemblement maintenant à 22h30 devant UniMail, besoin de monde (et pas seulement symboliquement).

  • UNIGE - La rectrice a porté plainte contre les étudiant.e.x.s

    La rectrice a porté plainte contre les étudiant.e.x.s, il’y a un risque d’évacuation. Appel à rassemblement public jusqu’au bout de la nuit devant l’Uni-Mail pour soutenir les occupant.e.x.s.
    Concerts et repas au programme

  • Fribourg - Le rectorat accèpte une entrevue

    Le rectorat a finalement accèpté une rencontre à 19h ce soir. environ 150 personnes sont présentes à l’occupation. Bonne ambiance.
    AG à 18h, repas ensuite.

  • UNIGE : La direction menace de mettre fin à l’occupation

    ⚠️ RETOUR DU RDV AVEC AUDREY LEUBA ⚠️
     
    🍉 On a essayé de parler des revendications et du fond de la mobilisation en cours, à savoir le génocide en Palestine. La rectrice a frontalement refusé d’entrer en matière et souhaitait discuter uniquement des modalités pour rendre le mouvement contestataire “légal”. En d’autres termes, elle ne voulait pas aborder un autre sujet que la fin de notre occupation pacifique. Malgré nos nombreux arguments, discuter avec elle était comme parler à un mur.

    🍉 Elle a laissé entendre que des répercussions académiques étaient possibles pour les occupantexs, ce qui nous choque énormément. Elle a aussi dit que “la situation n’est plus entre ses mains”, en sous-entendant que les décisions revenaient maintenant à la conseillère d’état. On ne se laisse berner, on sait très bien que s’il y a une évacuation, ce sera parce que Audrey Leuba aura porté plainte. S’il y a des sanctions académiques, ce sera parce qu’Audrey Leuba aura saisi le conseil de discipline. Elle essaie de se déresponsabiliser. Elle a coupé la communication une nouvelle fois, alors que nous sommes comme depuis le début ouvertexs au dialogue.

    🍉 Il y aura une AG à 20h pour discuter de la suite de la journée et du mouvement. Il n’y a pas de risque d’évacuation avant 23h, heure à laquelle le bâtiment ferme. Nous sommes en contact avec des avocatexs au cas où.

    🍉 On reste motivé.e.x.s et on se réjouit du rassemblement de 17h. Si vous avez des propositions d’activités à faire pendant le rassemblement (musique, interventions,...), écrivez-nous ! On est notamment preneureuses de l’intervention d’artistes ou personnes palestiniennes. Venez nombreuxses tout à l’heure, il y aura de la musique, de la nourriture et de quoi s’hydrater. On veut rester le plus longtemps possible et c’est en étant nombreuxses (à l’intérieur et à l’extérieur) qu’on se protège ! 🔥🔥🔥

  • Fribourg - Menace d’évacuation

    Rassemblement de soutien à 16h30

  • Fribourg : occupation en cours

    L’université de Fribourg vient de se faire occuper également. Rejoignez l’occupation à l’avenue de Pérolle 21.
    Assemblée Générale à 18h.
    Un live de l’occupation est également disponible sur le colvertdupeuple

  • Bern - Uni occupée depuis ce matin

    Le batiment de l’UNITOBLER, Länggasstrasee 49, Bern est occupé depuis ce matin.

  • Appel au rassemblement du 13 mai 17h devant uni-mail

    Contre le blocage politique et sécuritaire de l’université de Genève
    Depuis le mardi 7 mai, des centaines d’étudiant.e.x.s occupent le hall d’uni mail pour protester contre le génocide perpétré par l’état d’Israël à Gaza et le silence complice de l’université de Genève. En un peu moins d’une semaine, cette mobilisation a rencontré un grand écho médiatique et populaire, tant au sein de l’unige qu’en dehors.
    Depuis le début de cette occupation, le rectorat refuse un dialogue et un débat de fond sur les revendications portées par la Coordination Etudiante pour la Palestine.

    Hier soir, la rectrice audrey leuba a décidé de restreindre l’accès aux bâtiments universitaires aux seulexs membres de la “communauté universitaire” de l’UNIGE. Elle utilise l’argument de la sécurité pour justifier une telle mesure, ce qui lui permet d’éviter de se positionner politiquement sur les questions soulevées par la mobilisation de soutien au peuple palestinien.

    La restriction drastique d’accès au bâtiment d’uni mail est très inquiétante et choquante à plusieurs égards. Elle atteint directement la fonction de l’université comme lieu de partage de connaissances, d’ouverture et de débat. Mais aussi, c’est une tentative grotesque d’étouffer un mouvement de contestation qui la dépasse.

    Pour la généralisation du mouvement de soutien au peuple palestinien
    Le mouvement en cours a commencé aux Etats-Unis et s’est étendu à d’autres pays et notamment en Suisse. Nous appelons au renforcement du mouvement à une échelle genevoise, suisse et internationale. Plus nous serons nombreu.x.se.s plus nous serons fort.e.x.s.

    Pour le boycott académique des institutions israéliennes
    Bloquer l’accès à l’université, aussi sournois et dégoutant que ce soit, ne doit pas nous faire oublier la situation dramatique en Palestine. Ce rassemblement permettra aussi de porter haut et fort les revendications de la CEP (Les revendications sont disponibles https://cuae.ch/lettre-de-la-cep-au-rectorat-de-lunige/) qui appellent l’université à prendre des mesures concrètes contre le génocide en cours.

    Pour toutes ces raisons, nous vous attendons nombreu.x.se.s lundi 13 mai à 17h devant uni-mail !
    Crions ensemble notre colère !
    Et notre solidarité avec le peuple palestinien !

  • UNIGE : rassemblement en cours à Unimail

    Des personnes sont rassemblées à l’intérieur et à l’extérieur d’Unimail contre les menaces d’expulsion faites par la rectrice. Rejoins-nous !

    On est là, on est là, même si Leuba le veut pas nous on est là !

  • UNIGE : RDV devant l’uni à 20h + réponse à la rectrice

    Dedans et dehors de nombreuses personnes sont mobilisées et crient des slogans, on plie pas devant les menaces, on reste !

    🔥 RÉPONSE À MADAME LA RECTRICE 🔥

    Chère Madame la rectrice,

    Merci pour votre message qui nous est bien parvenu malgré le fait que vous l’ayez envoyé à une boîte mail personnelle et non à celle du mouvement que nous nous permettons de rappeler ici : cep-unige@proton.me.
    Nous nous permettons aussi de préciser que tous les délais de nos négociations ont été trop courts.

    Nous nous permettons de vous rappeler quelques événements qui ont eu lieu lors de cette occupation, réitérant ainsi notre incompréhension face à votre supposition de fin de dialogue de notre part. Vous ne vous êtes assise autour d’une table avec nous que 4 jours après le début de l’occupation, et ce en nous prenant au dépourvu. Avant cela, vous vous êtes permis de nous claquer la porte au nez lors d’une discussion formelle. Lors de la nuit du mercredi 8 mai au jeudi 9 mai, 3 de vos ancien.nes collaborateur.ices se sont permis de retirer des drapeaux installés par notre mouvement. Alors que nous n’avions aucun dialogue avec vous à ce moment-là, vous vous êtes permis de répondre à l’une d’entre elleux par appel téléphonique privé à plus de 1h du matin et de transférer son appel à votre secrétaire général. Cette action nous a grandement déçus et nous a montré votre manque de volonté quant au dialogue avec nous. Finalement, nous avons regretté l’appel en masqué passé samedi soir, qui nous a donné des informations erronées et a donc perturbé la maintenue des bonnes négociations.

    Nous ne pensons pas avoir brisé le dialogue avec vous à notre AG hier soir, nous pensons juste avoir marqué notre mécontentement concernant la faiblesse des mesures du conseil scientifique. Nous vous proposons de pouvoir rester cette nuit et de nous voir demain matin à 9h afin de discuter de la suite de notre mouvement de vive voix. Nous vous proposons en outre de pouvoir rester jusqu’à 17h lors du rassemblement de demain. Nous sommes dorénavant prêt.e.s à négocier plus concrètement avec vous concernant la banderole et notre occupation de nuit. Nous serons à nouveau 4, comme samedi, et définirons les conditions suivantes de notre dialogue. Nous aborderons à nouveau la question des partenariats entre l’UniGE et les universités israéliennes ainsi qu’un appel au cessez-le-feu.

    Nous nous permettons par ailleurs de vous inviter à prendre la parole lors de notre rassemblement à UniMail demain à 17h.

    Avec nos meilleurs messages,
    La CEP

  • UNIGE : menace d’expulsion à 20h ce soir, appel à rassemblement devant Unimail !!!

    🆘URGENT🆘

    RDV à 20h à Unimail en solidarité avec la CEP contre les menaces du rectorat pour faire cesser l’occupation !

    ***

    Mail de la rectrice de l’Unige

    Chères et chers membres de la coordination étudiante pour la Palestine-UNIGE (CEP-UNIGE),

    L’institution doit pouvoir assurer ses missions essentielles que sont l’enseignement, la recherche et le service à la Cité et ce pour ses 18’000 étudiantes et étudiants qui doivent bénéficier de conditions de travail et d’études propices à une préparation sereine des examens qui approchent.

    L’occupation nocturne du bâtiment, dont nous avons signalé à de multiples reprises qu’elle était illicite, s’est poursuivie. De même, vous avec choisi de maintenir une banderole « From the river to the sea » dont les interprétations divergentes sont un facteur de tension très important. Vous avez ignoré les nombreuses demandes qui vous ont été adressées de la retirer.

    La montée en puissance du mouvement à laquelle nous assistons avec une présence marquée de personnes extérieures à l’Université, conséquence des appels lancés par la CEP, couplée au vote de l’AG de la CEP visant à la poursuite de l’occupation nocturne, conduisant de fait à une rupture des discussions, ne nous permettent plus de tolérer une manifestation qui n’offre pas les garanties nécessaires à la poursuite des missions susmentionnées. Nous sommes renforcés dans cette opinion notamment par l’apparition d’une banderole portant le logo du FPLP et des jeunes POP suisses.

    L’Université de Genève se doit de garantir la protection des membres de sa communauté. Les incidents survenus au cours des derniers jours, heureusement maîtrisés, ont montré que l’occupation du bâtiment ne permet plus d’en assurer pleinement la sécurité.

    L’Université doit à sa communauté un environnement de travail et d’études où chacune et chacun se sente en sécurité, libre de ses opinions et sans crainte de discriminations d’aucune sorte. De nombreux témoignages montrent aujourd’hui que ces conditions ne sont plus remplies.

    Au vu de ce qui précède, l’Université de Genève ne tolère plus l’occupation du hall du bâtiment Uni Mail et vous donne un délai jusqu’à ce soir, dimanche 12 mai à 20 heures, pour libérer les locaux. A défaut, l’Université prendra toutes mesures nécessaires pour garantir la sécurité des personnes et des biens, et la bonne poursuite de ses missions.

    Avec mes cordiaux messages,
    Audrey Leuba

  • THE UNIVERSITY OF BERN IS OCCUPIED

    🍉🏫🍉🏫🍉🏫🍉🏫🍉🏫🍉🏫🍉🏫🍉🏫🍉🏫🍉
    🏫 🔥 THE UNIVERSITY OF BERN IS OCCUPIED 🔥 🏫

    Come NOW to the university building UNTOBLER, Länggassstrasse 49 !
    We’re occupying the university of Bern for a free Palestine 🍉. Mobilise all your friends, we need EVERYONE !

    For more Informations follow our channels :
    Instagram : https://www.instagram.com/unibern_occupied
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    Bitte überall weiterleiten !!!!!!! / Please share everywhere !!!!!!!!

  • UNIGE : Communiqué de presse du 11.05 de la CEP-UNIGE

    Ce samedi 11 mai, la CEP(Coordination Étudiante pour la Palestine)-UNIGE a honoré son rendez-vous avec le conseil scientifique. Avant le dit rendez-vous, la rectrice Audrey Leuba a intercepté le groupe de négociation pour un entretien inattendu. Malgré les propositions réitérées de notre part de s’entretenir avec la rectrice, la seule possibilité offerte fut cette rencontre inopinée. La délégation étudiant·e·x·s a accepté cette discussion durant laquelle la rectrice a évoqué ses préoccupations quant aux enjeux de sécurité de l’occupation. Le collectif tient à rappeler que depuis le début de celle-ci, il a assuré la production d’un espace inclusif, pacifique, et sûr où cohabitent des personnes de confessions, identités de genre, nationalités et ethnicités différentes. De plus, la rectrice se déresponsabilise en évoquant que la continuation de l’occupation nocturne placerait la réponse à la mobilisation hors de ses mains.
    Suite à cela, une réunion constructive avec le comité scientifique de quatre heures a résulté en la production d’une lettre par la suite modifiée par le rectorat, invisibilisant le génocide actuellement vécu par le peuple palestinien. L’approbation de cette lettre par le rectorat a été conditionnée à la levée des occupations nocturnes ainsi que le retrait de la banderole “From the river to the sea palestine will be free” (sur laquelle nous nous sommes déjà exprimé·e·s). Ces conditions nous ont été communiquées par un appel informel d’Audrey Leuba.
    Cette journée de négociation a été emblématique de la tendance du rectorat à renégocier les termes de la discussion qu’il a lui-même mis en place, court-circuitant le système du conseil scientifique par l’imposition de ces conditions.
    Suite à l’assemblé générale de la CEP UNIGE, nous affirmons que les propositions du rectorat sont insuffisantes face aux revendications claires que nous portons, sans garantie d’actions concrètes. Si le rectorat souhaite prendre position sur cette base, cela n’engage pas la levée de notre occupation. En effet, la prise de position du rectorat, bien qu’elle soit une avancée par rapport à la situation actuelle, n’est pas en accord avec nos valeurs et revendications. Nous avons ainsi pris la décision de continuer l’occupation nocturne d’UniMail tant que nous ne serons pas satisfait·e·x·s des mesures prises par le rectorat.
    Ont été annoncés samedi soir par le secrétariat du rectorat plusieurs restrictions d’accès aux bâtiments impactant tou·x·s·tes les usager·ère·x·s de l’Université de Genève. Nous tenons à dénoncer les contrôles d’identité scandaleux mis en place dès dimanche matin, justifiés selon le rectorat par l’enjeu sécuritaire, excluant les participant·e·x·s extérieurs et les étudiant·e·x·s d’autres universités et Hautes Écoles. Nous déplorons la vitesse de mise en place de ces mesures restrictives comparé à une faible condamnation des individus perturbateurs. Nous souhaitons rappeler que le seul incident nocturne a été le fait d’une collaboratrice de l’Université de Genève. Loin de garantir plus de sûreté, cette mesure restreint l’accès à la mobilisation tout en isolant les personnes présentes. Or c’est toujours par le nombre et de manière collective que les attaques ont pu être gérées. Ainsi ces mesures du rectorat mettent en jeu notre sécurité en réduisant notre accès aux ressources et au nombre.
    La présence de personnes externes au sein de l’Université, qui est un lieu de circulation des savoirs et des idées, est nécessaire à l’ouverture du débat public ainsi qu’à la légitimation de la mobilisation. L’occupation en novembre de l’espace d’Unimail par un collectif sioniste dont les membres étaient externes à l’UNIGE avait été justifiée par le rectorat qui expliquait qu’il s’agissait d’un espace public.
    Par ailleurs, la lettre ouverte en soutien à l’occupation a été signée par plus de mille étudiant·e·x·s et associations de l’Université de Genève. Nous demandons la suppression immédiate de ces mesures restrictives.
    Nous invitons la rectrice si prompte à remettre en question la légitimité de notre occupation à tourner son regard vers la situation en Palestine.
    Enfin nous appelons à un soutien actif de l’entièreté de la société civile.

    Suite à l’assemblé générale de la CEP UNIGE, nous affirmons que les propositions du rectorat sont insuffisantes face aux revendications claires que nous portons, sans garantie d’actions concrètes.

  • UNIGE : la rectrice interdit l’accès aux bâtiments universitaires

    Hier soir, la rectrice a décidé de restreindre l’accès de tous les bâtiments universitaires aux seules personnes étudiant ou travaillant à l’UNIGE. Cette mesure est inédite et complètement disproportionnée. Même au plus fort de la crise du COVID, les bâtiments de l’UNIGE étaient restés ouverts en tant qu’espace public. Cette décision répressive vise clairement à diviser le mouvement, à empêcher le soutien de continuer d’affluer. L’université présente cette mesure comme une manière d’“assurer la sécurité de toutes et tous”. L’hypocrisie est à son comble, il s’agit au contraire d’une façon de réprimer le mouvement.
    Une cinquantaine d’occupant.e.x.s est actuellement toujours à l’intérieur et organise la suite !

  • UNIGE : programme du jour

    🔥 Programme du dimanche 12 mai 🔥

    📌 9h30 : discussion sur la suite de l’occup
    📌 11h : AG des HES
    📌 12h30 : repas
    📌 18h : AG
    📌 21h : projection “Avant il n’y avait rien”

    Avec “avant il n’y avait rien”, Yvan Hagchi, cinéaste suisse d’origine palestinienne, nous emmène dans un voyage introspectif. Lorsqu’un de ses amis d’enfance s’installe dans une colonie israélienne en Cisjordanie, Yvan se trouve confronté à ses propres questionnements sur son identité et ses racines. Pour la première fois, il se rend en Palestine, désireux de comprendre et de renouer avec son passé.

    Ce film nous offre le récit poignant d’un passé douloureux qui résonne encore aujourd’hui, tant pour sa famille que pour le peuple palestinien. Ne manquez pas cette expérience cinématographique enrichissante ! 🎬🇵🇸

    RDV 21h 🍿

    Rejoignez-nous !

  • UNIGE : point de situation après jour 5 d’occup et entrevue surprise avec la rectrice

    Aujourd’hui, c’était journée discussion, très riche et très motivante ! Les occupant.e.x.s ont abordé des questions comme les enjeux politiques liés à la sécurité, l’organisation interne, la transmission des infos et la répartition des tâches.

    La suite de l’occupation se profile bien, avec la volonté de faire plus de liens avec les étudiant.e.x.s de l’UNIGE, avec les autres écoles et avec l’extérieur de la sphère universitaire.

    Aujourd’hui, les occupant.e.x.s ont à nouveau rencontré le fameux “conseil scientifique”, un organe consultatif créé par le rectorat pour réfléchir à la place du débat au sein de l’université. Ce conseil scientifique a proposé une prise de position qui pourrait être soumise au rectorat. Malgré les efforts des occupant.e.x.s qui ont participé aux discussions de ce conseil, la prise de position proposée est, pour citer certaines interventions à l’AG de tout à l’heure, “du foutage de gueule”.

    En effet, cette prise de position ne prend pas en compte la plupart des revendications. En particulier, aucune mention n’est faite de la possibilité de couper les collaborations avec les universités israéliennes. La proposition de prise de position est à retrouver sur le canal telegram de la CEP - UNIGE.

    La rectrice Audrey Leuba a débarqué avant la réunion avec le conseil scientifique pour en proposer une avec elle sans avoir prévenu personne, c’est-à-dire sans avoir laissé la possibilité aux étudiant.e.x.s de se préparer.

    Elle a affirmé que si les occupant.e.x.s cessaient de passer la nuit dans le bâtiment, et s’iels retiraient la banderole “from the river to the sea, Palestine will be free”, le rectorat adopterait cette prise de position. Rappelons que cette prise de position ne comprend aucun engagement tangible, et que les quelques faibles concessions que ferait le rectorat (par exemple renforcer et étendre les programme en faveur des étudiant.e.x.s et cherchereuses gazaoui.e.x.s) ne comprennent aucune indication de temporalité.

    Plus tard, Leuba a lancé un coup de fil. Apparemment, elle avait changé d’avis : finalement, pour que l’accord tienne, il faut que les étudiant.e.x.s cessent l’occup, diurne comme nocture. Conditionner cette maigre prise de position à la fin d’une occupation pacifique décrédibilise non seulement complètement le “conseil scientifique” mais est un manque de respect total pour la CEP. Difficile à suivre, cette rectrice... Dernier retournement de situation, on nous dit finalement qu’elle abandonne la condition qu’on quitte l’occup de nuit. On a vraiment l’impression qu’elle essaie de nous retourner le cerveau, heureusement elle n’y arrive pas ;)

    Vu le caractère insuffisant et indécent de la proposition du conseil scientifique, les occupant.e.x.s ont décidé de rester dans le bâtiment d’UniMail. Une personne palestinienne s’est indignée à l’AG de tout à l’heure : “Est-ce que cette prise de position peut sauver des vies ? non ! Est-ce qu’elle va servir à blanchir l’image de l’université ? Oui ! ON RESTE !”

  • UNIL : programme de demain (11 mai)

    Voilà le programme détaillé de la journée de demain ! 🇵🇸❤️

    14h - Tissage traditionnel palestinien 🇵🇸
    14h30 - Conférence du mouvement BDS : Quelles stratégies dans les universités ? 📚
    16h - Conférence de Matthieu Jaccard : Lausanne, la Suisse et la Palestine une longue histoire entre censure et trahison
    16h45 - Prise de parole de juifs décoloniaux
    17h - Conférence des foulards violets : Islamophobie de la Suisse à la Palestine

    Dès 18h - Concerts suprises
    Dès 20h - DJ Set : Korkki

    A demain 🇵🇸🖤

  • UNIGE : Audrey Leuba refuse toujours le dialogue

    La délégation étudiante qui est partie du rassemblement pour aller trouver la rectrice Audrey Leuba à son bureau d’Uni Dufour sont revenuexs bredouille. Comme par hasard, elle n’était pas disponible car elle avait une réunion de 14h à 18h30... La délégation a remis le panier garni avec les revendications à son assistante.

    Le 4e jour d’occup’ s’achève donc sans qu’Audrey Leuba n’ait accepté de discuter.

    Elle a quand même daigné répondre au mail d’invitation des étudiant.e.x.s en disant que “votre besoin d’agir est légitime”, que “la liberté d’expression est pleine et entière sur notre campus”.....mais que “votre décision de prolonger une occupation nocturne illicite m’empêche de répondre favorablement à votre invitation”.

    Devant un tel foutage de gueule, les étudiantexs ont décidé de poursuivre l’occupation. Après le moment fort qu’était cet immense rassemblement, le week-end sera l’occasion de se reposer un peu, de continuer à aménager l’espace et de discuter de la suite de l’occup.

    La journée se termine dans la bonne humeur autour d’un bon repas prix libre, avant la projection de court-métrages palestiniens qui commencera à 21h, grâce à la participation du festival Palestine, filmer c’est exister.

  • UNIL : Quelques nouvelles de l’occup

    • Suivez la chaîne youtube de l’occup’ de Geopolis ici
    • Les étudiant.e.x.s de la faculté de médecine et de biologie ont à leur tour rédigé une lettre de soutien aux occupant.e.x.s de Géopolis qui peut être signée ici
      Merci à elleux.
    • Demain le 11 mai, une grande journée d’activités diverses à venir… Venez nombeusexs. Le programme bientôt disponible.

    ONCHE RIEN !!!

  • UNIGE : Leuba n’est pas venue et des sionistes viennent provoquer

    La rectrice Audrey Leuba ne s’est pas présentée au rassemblement à 14h30. Une délégation du CEP lui a rendu visite pour lui apporter un panier garni avec les revendications de l’occupation.

    Pendant la minute de silence en souvenir des personnes tuées par le génocide israélien, des sionistes sont entrés dans le bâtiment pour provoquer les occupantexs. Un cordon de personnes s’est formé autour pour empêcher leur progression. Ils ont été repoussés à la sortie par le nombre bien supérieur des personnes en soutien à la Palestine libre.

  • UNIGE : vidéos du rassemblement

    1000 personnes présentes au rassemblement à Unimail.

    La foule crie “Leuba t’es où ? On t’attend.” En effet, la rectrice persiste à refuser la requête du collectif d’occupation de dialoguer avec elleux.

    Slogans

    Prises de parole

    Le collectif d’occupation à pris la parole suivi par Bds et les juifs décoloniaux.

  • UNIGE : Programme du jour

    9h : AG
    12h30 : repas
    14h : 🔥🔥 rassemblement 🔥🔥
    14h30 : on a invité la rectrice à venir au rassemblement !
    16h : Mise à jour sur la situation de la cour internationale de justice
    17h : Yoga
    18h : AG
    Soir : projections courts-métrages “Palestine : filmer c’est exister”

  • UNIGE : une sacrée AG !

    Il y avait environ 400 personnes à l’AG de l’occupation dans le hall d’UniMail ! De quoi on a parlé ?

    Les étudiant.e.x.s des hautes écoles HES-SO ont fait un retour sur leur AG qui s’est tenue tout à l’heure. Iels étaient une quarantaine, ce qui est très réjouissant ! Pour l’instant, leur priorité est de mobiliser à l’intérieur de leurs écoles et de faire venir les étudiant.e.x.s à l’occupation de l’UNIGE. La solidarité étudiante grandit, avec également les associations de l’UNIGE qui sont en train de signer une lettre ouverte en soutien à l’occupation de la CEP - UNIGE (Coordination Etudiante pour la Palestine, qui a lancé l’occup). La lettre de soutien de la part des assistant.e.x.s et profs de l’UNIGE, quant à elle, a dépassé les 140 signatures.

    Le président de l’association de la diaspora palestinienne en Europe est ensuite intervenu au micro pour encourager les occupant.e.x.s. Une doctorante de l’IHEID s’est exprimée au nom du Decolonial Action Network et a martelé : "our school books will not smell of gunpowder !". En tant que personne juive, elle a ensuite rappelé qu’on ne doit pas laisser les sionistes "make being Jewish synonymous with committing genocide".

    Au niveau des contacts avec l’UNIGE, les occupant.e.x.s ont eu un rendez-vous avec le “comité scientifique” chargé par le rectorat de réfléchir à la place du débat de l’UniGE, une commission créée par le rectorat. Un autre rendez-vous a été fixé samedi, les occupant.e.x.s ont décidé d’y aller pour voir ce que ça donne, en sachant que cette commission est uniquement consultative (comme le rectorat en a l’habitude).

    Toutefois, malgré les nombreuses propositions et inviations des occopant.e.x.s, il n’y a toujours pas de rendez-vous avec le rectorat. C’est un scandale qu’après 3 jours d’occupation, la rectrice Audrey Leuba n’ait toujours pas daigné adresser la parole aux étudiant.e.x.s. Le "comité scientifique" du rectorat n’est pas un interlocuteur acceptable pour discuter des revendications de l’occup, en tant qu’il ne s’agit pas d’un organe décisionnel.

    Au début de l’entrevue avec le conseil scientifique, les étudiant.e.x.s présent.e.x.s ont vu Audrey Leuba et l’ont interpellée sur son absence de réponse quant aux propositions de dialogue, et sur la nécessité de faire une réunion. Leuba est tout simplement partie de la pièce et a fermé la porte derrière elle. Quelle honte.

    Demain, les occupant.e.x.s appellent à un grand rassemblement à 14h. A 14h30, Audrey Leuba a été invitée à venir dialoguer dans le hall d’UniMail. Les étudiant.e.x.s espèrent sincèrement qu’elle estimera que le 4e jour d’occup est un moment opportun pour elle pour discuter de la situation.

    En attendant, les étudiant.e.x.s sont bien décidé.e.x.s à ne pas bouger ! La prochaine AG est demain à 9h.

    Libradio était présente à l’AG, leurs prises de son sont à retrouver ici.

  • UNIL : Vidéo de la conférence de presse de l’occup

    Les occupant.e.x.s de l’université de Lausanne ont remporté une victoire d’étape et continuent de maintenir leurs revendications. L’UNIL a fait quelques concessions, mais ça reste insuffisant. Les occupant.e.x.s vont continuer d’utiliser le hall de Géopolis entre 7h et 22h et ne lâcheront rien jusqu’au boycott académique !

    Pour voir la conférence de presse, c’est ici.

  • UNIGE : prise de position des occupantexs sur le slogan “from the river to the sea...”

    On le dit, on le redit, on s’excuse pas : from the river to the sea, Palestine will be free !

    From the River to the Sea, Palestine will be Free
    De la Mer au Jourdain, la Palestine sera Libre

    Ça fait deux jours qu’on est là dans le Hall d’Uni Mail et, en plus du soutien et de l’aide des centaines de personnes qui sont passées par l’occup’, il y a eu plusieurs intimidations et agressions : pour l’instant, la cible préférée semble être la banderole noire pendue au centre des escaliers, qui récite « From the river to the sea, Palestine will be free ». Pour faire diversion, on accuse le slogan d’être la démonstration de notre intolérance, voire de l’antisémitisme qui se "cache" derrière nos actions [1]. Les voies palestiniennes sont constamment soupçonnées dans leurs intentions — suivant une logique raciste et orientaliste — et il est regrettable que nous ayons à nous justifier.

    La charte que nous avons rédigée afin de garantir le bon déroulement de l’occupation a toujours été claire sur ce point : « Tout manque de respect, incitation à la haine et forme de discrimination sont interdits. Ne seront tolérés (entre autres) ni antisémitisme, ni islamophobie, ni racisme, ni sexisme, ni transphobie, ni homophobie, ni validisme ».

    En ce qui concerne le slogan, l’expression désigne l’espace compris entre le fleuve Jourdain à l’Est e la Mer méditerranée à l’Ouest, c’est-à-dire le territoire de la Palestine dite historique. D’un point de vue historique, le slogan a commencé à circuler dans les années 1960 et c’est affirmé entre la fin des années 1980 et le début des années 1990. Il n’est pas attaché à un groupe politique spécifiquement, étant utilisé à travers le monde dans des contextes et par des groupes extraordinairement différents. Par ailleurs, il est régulièrement utilisé en Israël, depuis longtemps. En 1977, le Likud, le parti israélien dont Netanyahu est aujourd’hui le président, l’utilisait ainsi : « Between the Sea and the Jordan there will only be Israeli sovereignty » [2].

    Aujourd’hui, le slogan rappelle l’attachement d’un peuple à un territoire, après que celui-ci ai été occupé et transformé en état colonial. La deuxième partie du slogan, « Palestine sera libre », renvoie, historiquement et pour nous, à l’aspiration du peuple palestinien à la libération, à la justice et à l’égalité pour touxtes sur l’ensemble de ce territoire.

    Tsedek, collectif juif décolonial français, l’utilise dans leur manifeste avec une formulation magnifiquement ouverte qui résume bien notre position : « Nous nous tenons aux côtés des palestinien·ne·s et des israélien·ne·s qui se battent pour une alternative réellement démocratique, qui accordera les mêmes droits à tous·tes les habitant·e·s de la région, de la Méditerranée au Jourdain » [3].

    Encore une fois, ce slogan appelle à la fin d’un régime politique qui se base sur la discrimination systématique d’une partie de sa population et sur une occupation coloniale, il appelle à la libération pour touxtes.

    Comme l’affirme, Nadav Joffe, co-fondateur de Tsedek : « la croyance selon laquelle une Palestine libérée conduirait nécessairement à jeter les Juifs à la mer est enracinée dans des hypothèses profondément racistes sur qui sont les Palestiniens et ce qu’ils veulent. L’idée au final serait qu’on ne peut pas leur faire confiance. Même s’ils réclament l’égalité, leur véritable intention serait l’extermination. Et c’est ainsi que la violence dont ils sont la cible devient un peu plus acceptable et un peu plus légitime » [4].

    Affirmer que la Palestine sera libre de la mer au Jourdain implique donc une critique ferme de L’État d’Israël : les attaques faites à notre mouvement au travers de ce slogan relèvent d’une instrumentalisation délétère de l’antisémitisme. Nous demander de nous expliquer alors que nos intentions sont si claires, ne sert qu’à créer une diversion du génocide en cours.

    Coordination Etudiante pour la Palestine — Université de Genève

  • UNIL : programme

    Mieux vaut tard que jamais, voici le programme de la suite de la journée 🔥

    16h crêpes
    18h AG
    21h Projection du film “C’est ça la Voix du Peuple” de Ryan Meldan (24’)

  • UNIGE : grand rassemblement demain à 14h

    🕑 Demain, vendredi 10 mai à 14h, grand rassemblement dans le hall d’Uni Mail ! Venez nombreus·e·s, les étudiant·e·s d’autres établissements sont également encouragé·e·s à nous soutenir.

    ⏰ Rencontre avec le rectorat à 14h30 !!!!

    🤝 Pour organiser le rassemblement, rendez-vous cet après-midi à 14h au coin lecture !

    🏫 Nous restons occupé·e·s jour et nuit jusqu’à ce que nos revendications soient entendues et prises en compte.

    👐 Tous les collectifs soutenant notre cause sont invité·e·s à se joindre au rassemblement ! Venez sur place et investissez l’espace.

    📍 Pour toute question, rendez-vous à la table d’accueil à l’entrée. Informations sur les groupes de travail (accueil, réseaux sociaux, nourriture, activités, logistique, etc.) disponibles.

    📅 Prochaine AG aujourd’hui !
    🕓 AG à 16h : nous discuterons des retours de la discussion avec le comité scientifique !

    N’hésitez pas à venir participer ! 🎈

  • UNIGE : On entame le 3e jour d’occup !

    La nuit a été un peu mouvementée. Entre minuit et demi et 2h, des sionistes sont entrés dans l’uni à plusieurs reprises pour crier et enlever des drapeaux palestiniens. Après ça, les drapeaux ont été réaccrochés, et on remarque d’ailleurs qu’il y en a de plus en plus dans le hall d’UniMail ! Le message des occupant.e.x.s est clair : nous sommes nombreuxses, déterminé.e.x.s et toujours solidaires avec la Palestine. Et nous ne nous laisserons pas intimider ! Ces quelques visites désagréables isolées ne rivalisent en rien avec le soutien débordant que l’occup reçoit. Jamais, jamais, jamais on se soumet !

    Une lettre de soutien a été écrite par des assistant.e.x.s et profs de l’UNIGE, elle compte pour l’instant une centaine de signatures et peut être retrouvée ici : https://framaforms.org/lettre-de-soutien-au-mouvement-doccupation-duni-mail-du-7-mai-en-solidarite-avec-le-peuple!

    Les liens avec les autres hautes écoles suisses sont nombreux : évidemment avec l’université de Lausanne, qui occupe toujours le bâtiment de Géopolis. Mais aussi avec l’EPFL et l’ETH qui ont été honteusement évacué.e.x.s par la police.

    Les étudiant.e.x.s de l’université de Bâle ont aussi publié un message de soutien. Iels “appellent nos institutions et les étudiant.e.x.s à soutenir les efforts étudiants en Suisse et dans le monde et appeler à un boycott académique pour la fin de l’occupation, de l’apartheid et pour une Palestine libre”.

    Des étudiant.e.x.s de la HEAD (Haute Ecole d’Art et de Design) ont pris la parole hier à l’UNIGE pour raconter leurs contacts avec les étudiant.e.x.s arabes de l’Académie de Bezalel. Les institutions de Bezalel et le collège Shenkar avec lesquelles la HEAD est partenaire sont complices des actions du gouvernement israélien. Ces institutions sont engagées notamment dans la production d’uniformes militaires pour les soldats de l’IDF et ont autorisé le port d’armes sur le campus. Les étudiant.e.x.s de la HEAD se sont mobilisé.e.x.s en mars dernier pendant une semaine et la directrice leur a demandé de formaliser leurs préoccupations et de soumettre une lettre exposant les arguments et des preuves pour rompre les liens avec les écoles israéliennes. Malgré avoir suivi toutes les procédures prescrites, iels n’ont à ce jour reçu aucune réponse concluante de la part de la HEAD. Étant donné l’urgence des questions en jeu, iels ont décidé de prendre des mesures supplémentaires et ont rejoint le mouvement de coordination étudiante pour la Palestine (CEP).

    Cet après-midi, à 13h, ce sont les étudiant.e.x.s des HES-SO qui organisent une AG dans le hall d’UniMail ! Vous pouvez les suivre sur le compte instagram @cep_hes.so

    Et à l’UNIGE ? Au niveau des négociations, le rectorat refuse toujours le contact avec les étudiant.e.x.s. Pour l’instant, les occupant.e.x.s n’ont eu qu’un contact avec un vice-recteur, chargé du “vivre ensemble”... Toujours pas de nouvelles de la part d’Audrey Leuba, la rectrice. Plusieurs étudiant.e.x.s sont actuellement en train de rencontrer le “comité scientifique” chargé par le rectorat de réfléchir à la place du débat de l’UniGE.

    Un rassemblement est prévu demain à 14h, plus d’informations suiveront !

  • UNIL : Des nouvelles de Géopolis

    On continue l’occupation ce matin à Géopolis, seul bâtiment de l’université qui est ouvert aujourd’hui, on prépare une zone de travail si vous voulez vous installer avec nous !

    La lutte continue, restons mobilisé•exs, soyons toujours plus nombreuse•xs 🇵🇸🔥

  • UNIGE : programme de la journée

    La troisième journée d’occupation démarre à l’Unige, et voici le programme :

     !!!! NOUVELLE JOURNÉE !!!!
    Salut ! Aujourd’hui on est dans le hall pour une nouvelle journée !

    Pour le moment, le programme :

    • le bâtiment ouvre à 9h et le programme commence à ce moment- là ! ;
    • 9h : p’tit déjeuner ;
    • 10h : AG ;
    • 11h30 : teach-in ;
    • 12h30 : Repas prix libre ;
    • 14h : atelier “recréer la carte de Gaza” ;
    • 15h : intervention Foulards violets ;
    • 16h : AG ;
    • soirée : lecture de poèmes decoloniaux et chorale anarchiste.

    Si tu viens à l’occup, ramène stp :

    • des louches ;
    • du scotch épais ;
    • des rallonges électriques.

    On a besoin de monde ! 🇵🇸 Rejoins l’occup’ ! 🇵🇸

  • UNIL : l’occupation continue + conférence de presse jeudi 9 mai

    Le collectif s’installe toujours plus dans le hall de Géopolis à l’UNIL.
    Des accords et compromis ont été conclus entre le rectorat et les étudiant.e.x.s en vue de la suite des négociations. Le collectif continuera aussi à proposer des activités ouvertes au public pendant les jours à venir.
    Les journalistes ainsi que tout le monde sont invité.e.x.s à venir à une conférence de presse ce jeudi 9 mai à 14h. Les occupant.e.x.s y annonceront leurs diverses positions et l’avancée de la mobilisation.

    La lutte continue pour le boycott académique et le collectif est plus déterminé que jamais !!!

  • UNIGE : Beaucoup de monde à l’assemblée du soir

    Des étudiant.e.x.s de la head sont venues signifier leur solidarité avec l’occupation.
    Suite à la proposition du rectorat, l’assemblée a décidé d’envoyer une délégation à la réunion du conseil scientifique traitant de la place du débat de l’UniGE qui aura lieu demain dans l’après-midi. Les délégués y porteront les revendications du mouvement.
    La banderole “from the river to the sea palestine will be free” restera en place il ne faut pas confondre antisionisme et antisémitisme.

    L’occupation continue vous pouvez toujours rejoindre le mouvement.

    Les occupant.e.x.s vont continuer à dormir sur place.

  • UNIL : Dernières actus

    La mobilisation reste fore, peu de risque d’évacuation imminente malgré le souhait de l’État de mettre fin à cette occupation.
    Ce soir les dernières négociations avec le rectorat seront révélées alors continuez à suivre nos mises-à-jours.
    Par contre, une lettre ouvert signée par 111 professeur.e.s et soutenue par 85 étudiant.e.s, a tourné en opposition à cette mobilisation. Dans cette lettre iels entendent tout simplement que le génocide à Gaza n’est pas objectif, c’est la honte. Nous vous laissons la découvrir ci-dessous.

    UNIL : Pour la liberté académique
    Lausanne le 7 mai 2024

    Suite aux récents événements qui ont marqué notre campus, nous, chercheurs et chercheuses de l’Université de Lausanne, tenons à réaffirmer l’importance de distinguer clairement la recherche et l’enseignement académiques de tout militantisme.

    Cette distinction est la condition essentielle pour permettre à l’Université d’accomplir sa mission au service de la société. Pour nourrir les grands débats qui la traversent, une société démocratique et pluraliste doit pouvoir s’appuyer sur un savoir dont elle a l’assurance qu’il a été produit dans des conditions d’objectivité requises, et qu’il n’est subordonné à aucune idéologie.

    Nos travaux scientifiques et nos enseignements sont marqués par les enjeux sociaux et politiques de notre époque. Cependant, nous nous efforçons constamment de mener nos recherches en adoptant une approche rigoureuse, fondée sur des données vérifiables et des méthodologies éprouvées, soumises au débat scientifique, afin de neutraliser nos biais, garantir l’objectivité de nos résultats et nous affranchir de tout dogmatisme.

    Quant à notre enseignement, il doit lui aussi prendre ses distances avec le militantisme pour être en mesure de cultiver un environnement universitaire où la diversité des opinions est encouragée et où le débat intellectuel est valorisé, en vue de former des citoyennes et des citoyens critiques et informés.

    Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons espérer contribuer, par nos travaux et nos enseignements, au débat citoyen et aux orientations de notre société.

  • UNIGE : Compte-rendu du rdv avec le rectorat

    Le rectorat propose de rejoindre le conseil scientifique traitant de la place du débat de l’UniGE. La première réunion aura lieu demain. Il y a 10 membres dont 3 de la CEP. L’ordre du jour contient les revendications portées par le CEP et l’orga du conseil. La réunion aura lieu indépendamment de la présence du CEP. Après avoir discuté de nos revendications et de leur mise en œuvre, le conseil scientifique continuera d’exister.

    Le rectorat proposait de venir à une condition : le CEP doit quitter l’occup de nuit. Le CEP a réussi à négocier (POINT À DISCUTER À L’AG) de pouvoir venir à la réunion en restant cette nuit. Si les membres du CEP sont satisfaitexs du conseil scientifique, l’occup pourrait être levée cette nuit.

    Le dialogue a été ouvert, sans aucune garantie pour autant.
    RDV à 18h dans le hall pour l’AG.

  • ETHZ : Début de dialogue avec l’administration

    L’administration de l’ETH Zurich a approchés les occupant.e.x.s pendant le repas et les a invités à dialoguer aujourd’hui ! Iels forment une délégation. Plus de nouvelles bientôt. Pas de technologie pour le génocide ! 🇵🇸

  • UNIGE : Quelques infos après la conférence de presse

    Les occupant.e.x.s viennent de clore une conférence de presse avec une petite trentaine de journalistes. Iels ont commencé par rappeler que les institutions académiques israéliennes ne sont pas de lieux neutres, et que les partenariats académiques de l’UNIGE avec elles normalisent le projet génocidaire.

    Grande nouvelle : un rendez-vous avec le vice-recteur de l’UNIGE, Edouard Gentaz, aura lieu cet après-midi à 13h30. Le rectorat n’a pas voulu que la rencontre ait lieu dans le hall d’UniMail, lieu de l’occup. Elle aura donc lieu dans une salle du bâtiment, sans journaliste et sans public.

    La CEP - UNIGE a ensuite rappelé qu’iels n’étaient rattaché à aucun parti, aucune asso, aucun syndicat. L’occupation a lieu dans un cadre pacifique, les décisions sont prises au consensus et les occupant.e.x.s sont organisé.e.x.s en groupe de travail pour que tout se passe bien. Les personnes qui participent à l’occup acceptent de se conformer à une charte, dont l’un des point principaux est qu’aucune forme de discrimination ou de discours haineux (antisémitisme, islamophobie, homophobie, transphobie...) ne sont tolérés. Ce point a été particulièrement mis en avant, en réponse aux accusations honteuses du secrétaire général de la CICAD, qui a affirmé sur Léman Bleu que la banderole “From the river to the sea, Palestine will be free” représentait un appel à éradiquer l’état juif, ce qui causait un sentiment de peur et d’insécurité pour les étudiant.e.x.s juif.ve.x.s. La CEP - UNIGE récuse évidemment cette accusation et rappelle qu’être solidaire avec le peuple palestinien n’est en aucun cas une position antisémite.

    Le repas de midi sera bientôt servi. Du soutien arrive de partout, sous forme de nourriture ou d’aide logistique. Normalement, les repas matin/midi/soir sont assurés jusqu’à demain soir au moins ! Venez manger :)

  • UNIGE : Quelques images de l’occup

    Ateliers, discussions et petit-dej toujours en cours avant le repas prix libre de midi.

  • ETHZ : Midi pour la Palestine

    Nous aurons une discussion sur la situation en Palestine, pourquoi il y a besoin d’un mouvement de solidarité, pourquoi maintenant et pourquoi à l’ETH.

    Viens parler du boycott académique d’Israël ou de n’importe quelle autre question que tu peux avoir.

    Prends ton repas, ton keffieh et rejoins nous pour en apprendre plus sur les liens entre l’ETH et Israël !

    Aujourd’hui, 12h00 à la Polyterrasse

  • UNIGE : nouvelles de l’occup et programme de la journée

    La nuit s’est passée sans encombre. Le petit-dej et l’AG de ce matin ont été l’occasion de faire le point sur la situation. Le rectorat de l’UNIGE n’a toujours pas donné de nouvelles, mais des négociations devraient avoir lieu dans la journée. Oups, l’UNIGE ne veut pas parler de « négociations », mais de « fixer le cadre d’un dialogue sur le rôle de l’université au sens large dans ce genre de conflits ». Bon.

    Les revendications de la CEPUNIGE restent inchangées :

    • Une prise de position claire de l’UNIGE sur le soutien à Gaza.
    • Une transparence sur les collaborations de l’UNIGE avec les institutions israéliennes.
    • Une politique d’accueil et de soutiens aux étudiantexs de Palestine.
    • Une ouverture de programmes d’échange avec les universités palestiniennes.
    • Une prise de position claire sur le génocide à Gaza et la demande d’un cessez-le-feu.

    Les étudiant.e.x.s insistent sur le rôle crucial des universités israéliennes dans le génocide actuel. Par exemple, l’université hébraïque de Jérusalem a suspendu début mars une professeure qui s’était opposée à l’Etat d’apartheid, au génocide et au sionisme. Cette même professeure a été détenue, accusée d’incitation à la violence. Les occupant.e.x.s pointent également du doigt l’Institut Weizmann des Sciences, qui a « activement participé à la dépossession, la colonisation et l’effacement du peuple palestinien lors de la Nakba de 1948 ». Enfin, l’université de Tel-Aviv participe activement à la propagande israélienne, notamment en donnant des cours permettant de développer le Hasbara, une stratégie de communication qui justifie le génocide du peuple palestinien.

    Ces quelques points concernent des universités qui ont des partenariats avec l’UNIGE, mais l’étendue des liens entre les institutions académiques suisses et israéliennes reste très opaque, raison pour laquelle les étudiant.e.x.s de l’UNIGE, de l’UNIL, de l’EPFL et de l’ETH exigent une transparence de la part des universités et une liste précise des collaborations.

    Une conférence de presse aura lieu dans quelques instants. Et pour le reste de la journée :

    • 11h : en même temps que la conf de presse, atelier pour renommer les couloirs/halls d’UniMail, en référence aux rues de Gaza détruites par l’armée israélienne ;
    • 12h30 : bouffe pop prix libre
    • 13h : Joseph Daher et des étudiantexs de l’Unil viennent échanger avec nous ;
    • 14h30 : atelier banderoles ;
    • 16h : conférence « Discours féministe et postcolonialisme » ;
    • 18h : AG
    • Soir : lecture de poèmes et bouffe pop prix libre
  • UNIGE : Bonne nuit aux occupantexs !

    La nuit tombe sur UniMail... L’ambiance est toujours au rendez-vous. Au moins 150 personnes sont encore présentes dans le hall. L’effervescence ne s’arrête pas, mais certain.e.x.s commencent à s’installer pour dormir. D’autres font des jeux de société et enfin, les moins chanceuxses révisent (eh oui, on est toujours à l’uni...). Le rectorat a exprimé qu’il regrettait que les occupant.e.x.s restent pour la nuit. Malgré ça, il se trouve forcé de le tolérer. Hehe !

    Et la suite ? Programme de demain mercredi :

    - 9h : AG et petit-dej
    - 11h : conférence de presse + atelier pour renommer les couloirs d’UniMail
    - 12h30 : bouffe pop’ du Nadir
    - 13h : intervention de Joseph Daher et des étudiantexs occupantexs de l’UNIL
    - 16h : conférence “Discours féministe et postcolonialisme”
    - 18h : AG

    Pendant ce temps, les négociations avec le rectorat continueront.

    Pour les personnes motivées à participer, il y a toujours besoin d’aide pour plein de choses ! Mais c’est aussi tout à fait possible de passer se poser, manger, et soutenir par sa présence.

    On vous tient au courant de la suite et vous pouvez aussi rester informéexs via le groupe telegram de l’occup : CEP UNIGE.

  • UNIGE : Repas prix libre

    Un repas prix libre est servi sur le site de l’occupation à l’UNIGE pour soutenir les occupantexs, depuis 19h.

    Venez nombreuxses !

  • EPFL : Fin de l’occupation

    Les occupantexs décident finalement de lever le camp sous la menace d’une intervention policière.

    La direction de l’EPFL s’est montrée particulièrement lâche et répressive aujourd’hui. Elle s’en est remise à la force alors que l’occupation était prête à négocier calmement.

    Honte à l’EPFL. Honte à l’ETH qui a elle aussi eu besoin de recourir à la police pour évacuer de force ses propres étudiantexs ce matin.

    Les occupantexs ont mené une dernière action symbolique sur la place centrale du campus en déployant une banderole : EPFL COMPLICE !

    Le slogan n’aurait pu être mieux choisi : cette après-midi, l’EPFL a choisi son camp. On espère que les livres d’histoire s’en souviendront.

    L’UniL dépense actuellement un budget de médiation important pour contextualiser aujourd’hui son soutien passé au régime fasciste de Mussolini.

    On conseille à l’EPFL de mettre un peu d’argent de côté dès maintenant.

  • EPFL : Évacuation en cours

    Ayant trouvé le temps de trahir ses engagements en l’espace de quelques heures, la direction de l’EPFL a mobilisé plusieurs fourgons de gendarmerie. Des dizaines de fourgons sont mobilisés, notamment au Rolex et à l’Avenue du Lac.

    Les flics sont entrés sur le site de l’occupation et ont donné une première sommation.

    Une partie des occupantexs a quitté le camp, une autre reste au centre de l’amphi et chante “Nous sommes tous les enfants de Gaza” sous le regard des agents de sécurité de l’EPFL.

  • UNIGE : prochaine assemblée 9h demain

    Prochaine assemblée 9h et conférence de presse 11h demain (08.05)

  • UNIGE : Quelques images de l’occupation

  • UNIGE : Premiers contacts avec le rectorat

    Les occupantexs et le rectorat ont noué de premiers contacts.

    Le rectorat de l’UNIGE se dit ouvert à la discussion, mais refuse de se déplacer sur l’occupation. C’est aussi la position que semble tenir la direction de l’UNIL qui a refusé de se déplacer hier en cherchant à contenir la discussion dans un bureau.

    Les occupantexs restent à l’UNIGE tant qu’il n’y a pas de discussions avec le rectorat.

    Venez soutenir ! Ramenez votre matériel pour dormir sur place.

    L’occupation tiendra tant que les revendications n’auront pas été acceptées.

    Les occupantexs se disent ouvertexs à des concessions si le rectorat accepte de venir discuter.

  • UNIL : Des professeurs de l’UniL donnent des conférences sur le site occupé

    Le site de l’occupation à Géopolis devient un lieu de vie et de formation.

    Le professeur invité Joseph Daher y a donné une conférence filmée par les occupantexs.

    Conférence de Joseph Daher du 4 mai 2024 à Géopolis
  • UNIGE : L’AG formule ses revendications

    Des centaines de personnes réunies en Assemblée Générale formulent les revendications de l’occupation :

    • Une prise de position claire de l’UNIGE sur le soutien à Gaza.
    • Une transparence sur les collaborations de l’UNIGE avec les institutions israëliennes.
    • Une politique d’accueil et de soutiens aux étudiantexs de Palestine.
    • Une ouverture de programmes d’échange avec les universités palestiniennes.
    • Une prise de position claire sur le génocide à Gaza et la demande d’un cessez-le-feu.
  • UNIGE : AG imminente

    L’occup de l’université de Genève continue et se passe bien !

    Des canapés ont été installés dans le hall d’UniMail et des drapeaux palestiniens ont été accrochés un peu partout. Les occupantexs sont nombreuxses et déterminéexs à rester tant qu’il le faudra !

    Les revendications ont été transmises au rectorat de l’UNIGE. Il est en train d’en prendre connaissance et devrait donner des nouvelles bientôt.

    A 16h, une première Assemblée Générale se tiendra dans le hall d’UniMail pour organiser la suite.

    Venez soutenir !

    Pour suivre la Coordination Etudiante pour la Palestine (CEP – Unige), vous pouvez suivre leur instagram @cepunige

  • EPFL : La direction s’exprime

    Les occupantexs du hall SG ont eu un premier contact avec la direction de l’EPFL.

    La direction propose aux occupantexs de partir sans aucune prise d’identité

    Elle promet aussi une discussion à 18h demain mercredi 8 mai.

    La direction affirme qu’elle ne laissera personne dormir dans le hall au SG.

    Les occupantexs sont en train d’en débattre en AG.

Lausanne

Unil :

Depuis le 3 mai des étudiant.es et des soutiens occupent le bâtiment Géopolis de l’Unil.
Leurs demandes sont les suivantes :

  • l’élaboration d’une liste des collaborations en cours avec des institutions israéliennes ;
  • leur interruption immédiate et ce, jusqu’à ce qu’Israël respecte un cessez-le-feu permanent, le respect du droit international, la fin de l’apartheid et de l’occupation coloniale,
  • une politique proactive d’accueil et de soutien envers les étudiant·es et chercheur·euses palestinien·nes, similaires à ce qui avait été mis en place suite à l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe,
  • une prise de position ferme dénonçant la destruction des universités gazaouies et le meurtre des académiques et étudiant·es gazaoui·es

Depuis le début de l’occupation, de nombreuses activités ont déjà eu lieu. Retrouvez un résumé de ces derniers jours ici

Hier un rendez-vous devait avoir lieu avec le rectorat, qui l’a annulé au dernier moment tout en sommant les occupant.es de quitter le bâtiment. Iels ont refusé de partir et le rendez-vous doit finalement avoir lieu aujourd’hui à 18h. À suivre.


EPFL :

Une manifestation partie de l’occupation basée à l’UniL s’est rendue ce midi sur le campus voisin de l’EPFL. Elle y occupe depuis 13h le hall SG, situé sur l’une des places principales, à quelques mètres de l’arrêt de métro.

Les revendications sont les suivantes :

  • La fin de la censure et de l’omerta à l’EPFL,
  • Un boycott académique pour les universitaires,
  • Un boycott académique institutionnel de l’EPFL,

Cette occupation prend une résonnance particulière. Elle a lieu quelques jours après que la direction de l’EPFL ait réprimé l’association féministe Polyquity pour avoir organisé une conférence de Paola Swan Daher intitulée “Réponses du Sud Global au Fémonationalisme” qui prenait des positions pro-palestiennes. La direction a décidé de suspendre purement et simplement l’association sans aucune forme de discussion. Une censure jamais vue de mémoire d’étudiantex.

Depuis 13h, la sécurité a tenté d’intervenir pour empêcher l’occupation, en vain. Environ deux cents personnes installent le camp, dans un amphi dont toutes les entrées sont bloquées, mais dont la sortie est possible. Les occupantexs attendent des nouvelles de la direction de l’EPFL.

Genève

Le bâtiment Unimail est occupé depuis midi. Les étudiant.es et soutiens ont transmis les revendications suivantes au rectorat :

  • Une prise de position claire et ferme contre la destruction des universités, des écoles et des lieux d’enseignements et de culture à Gaza, ainsi que contre la répression et le meurtre des enseignant⋅x⋅es, des académicien⋅x⋅nes et des étudiant⋅x⋅es palestinien⋅x⋅nes ;
  • Une liste complète de toute collaboration entre l’UniGE et des institutions académiques israéliennes, ainsi que de toute participation financière de l’UniGE dans le système colonial et d’apartheid israélien (par exemple, par des fonds d’investissement) ;
  • La suspension de toute collaboration de l’UniGE avec des universités ou des instituts de recherche israéliens ainsi que des échanges et des activités à visée de normalisation du gouvernement israélien ;
  • Une politique proactive d’accueil et de soutiens aux étudiant⋅x⋅es et chercheur⋅x⋅reuses palestinien⋅x⋅nes, comme cela été fait pour les personnes ukrainiennes, ainsi qu’avec les institutions palestiniennes d’enseignements (par exemple, par le biais de bourses d’étude spéciales pour les étudiant⋅e⋅x⋅s palestinien⋅x⋅nes ou l’ouverture des programmes d’échange avec les universités palestiniennes) ;
  • Un appel institutionnel et du lobbying auprès de swissuniversities afin que cette institution se positionne par rapport au génocide en cours perpétré par Israël, comme demandé par les signataires de la pétition « Ne soyons pas complices de crimes contre l’humanité, cessons toute collaboration avec les institutions académiques israéliennes ! » ;
  • Une prise de position claire sur le génocide perpétré par Israël à Gaza et un appel institutionnel pour un cessez-le-feu immédiat, dénonçant le colonialisme d’occupation et le régime d’apartheid israélien.

Le rectorat examine actuellement les revendications et une assemblée générale ouverte à touxtes aura lieu à 16h !

Zurich

Le hall principal de l’ETH a été occupé ce matin sous le mot d’ordre est "No tech for genocide !".

Les demandes au rectorat sont les suivantes :

  • Une prise de position claire : Sortir du silence et prendre position clairement sur le génocide à Gaza.
  • Solidarité avec le peuple palestinien : Adopter une position de soutien spécifique à la Palestine, comme cela avait été fait pour l’Ukraine, reconnaître l’asymétrie du conflit et condamner le génocide.
  • Non à la censure : Refuser la censure des étudiant.es et des enseignant.es, création d’un cadre de dialogue et d’échange sain.
  • Boycott académique d’Israël : boycotter les institutions israéliennes et les entreprises qui soutiennent financièrement l’armée et le gouvernement israéliens durant le génocide en cours.
  • Transparence sur la coopération avec les institutions israéliennes : rendre public de toute coopération avec des institutions israéliennes ainsi que des projets communs avec des acteurs israéliens.

À 14:15 les occupant.es ont été dispersées par la police de manière brutale. Iels ne lâchent pas l’affaire et exigent une rencontre avec le rectorat. À suivre ici.

Agenda

Assemblée à Unimail (Genève)

 mercredi 8 mai 2024  09h00 - 10h30
 mercredi 8 mai 2024
09h00 - 10h30
 Unimail,

 

Boulevard de Pont-d’Arve 40, Genève

Grand rassemblement dans le hall d’Uni Mail

 vendredi 10 mai 2024  14h00 - 15h30
 vendredi 10 mai 2024
14h00 - 15h30

 

Rassemblement devant Uni Mail !

 lundi 13 mai 2024  17h00 - 18h30
 lundi 13 mai 2024
17h00 - 18h30
 Uni Mail,

 

Rassemblement à 9h30 pour soutenirs les étudiant.e.x.s évacuées

 mardi 14 mai 2024  09h30 - 12h00
 mardi 14 mai 2024
09h30 - 12h00
 Uni Mail,

 

Rassemblement à 16h30 à Unicentre

 mercredi 15 mai 2024  16h30 - 22h30
 mercredi 15 mai 2024
16h30 - 22h30
 UNICENTRE, Lausanne,

 

Liens UNIGE-unis israéliennes : sortie du rapport !

 jeudi 6 juin 2024  17h30 - 22h00
 jeudi 6 juin 2024
17h30 - 22h00
 Uni Mail,

 

40, bd du Pont-d’Arve, 1205 Genève

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