Quand tout un monde est à changer, il est dur de résumer nos revendications en quelques pages, c’est pourquoi noux avons privilégié cette année certaines thématiques, en espérant les rendre plus accessibles [3].
Sommaire
! Droit de manifester !
Le droit de manifester est depuis toujours l'un des seuls outils qui permette à celleux qui sont marginaliséExs des sphères du pouvoir de se faire entendre et d'exister politiquement.
La possibilité de prendre l’espace pour faire entendre nos voix noux est largement limitée par la crise sanitaire cette année encore. Cependant, le droit de manifester est mis à mal depuis de nombreuses années en Suisse et particulièrement à Genève. En effet depuis 2012, suite à la révision de la loi genevoise sur les manifestations (LMDPu), les conditions d’exercice du droit de manifester sont de plus en plus exigeantes, mettant en péril ce droit fondamental : une demande d’autorisation doit être déposée 30 jours avant l’événement, avec des frais et des conditions excessives et innombrables et des négociations épuisantes avec les flics. Ces demandes d’autorisation doivent être faites au nom d’une personne, tenue pour responsable du déroulement de la manifestation, cette dernière reçoit des amendes nominatives quasi-systématiquement. Les nouvelles directives noux obligent à prendre en charge le maintien de l’ordre de nos manifestations selon des normes qui n’appartiennent pas à nos cultures politiques et nos désirs.
En 2019, la personne ayant donné son nom pour la marche du 8 mars a été tenue responsable de plusieurs chefs d’accusation dont le “mauvais maintien” du “service d’ordre” et l’apposition de tags. Cette affaire est d’ailleurs actuellement pendante au Tribunal Fédéral. En 2020, la demande d’autorisation a été conditionnée au changement de notre campagne de communication, qui avait été qualifiée “d’incitation à la haine” alors que le ton humoristique était plus qu’évident. D’autres collectifs ont été condamnés pour dépassement de trottoir ou pour des tags effectués en bout de manif alors que la personne signataire de l’autorisation devait rester en début de cortège, à disposition des keufs.
On le comprend, ces restrictions servent à décourager de manifester. Celles-ci touchent d’autant plus les personnes et groupes minorisés et celleux qui remettent en question l’ordre établi, tout en polissant nos pratiques politiques et en invisibilisant nos existences. Nos droits politiques sont entravés alors même que les oppressions systémiques persistent et qu’elles doivent être confrontées.
Noux revendiquons
- Une révision immédiate de la loi genevoise sur les manifestations (LMDPu), notamment du régime d’autorisation nominative préalable ainsi que ses conditions et sanctions excessives !
- La fin des pratiques illégales de la police et de la BRIC lors des rassemblements, et la surveillance accrue et disproportionnée qui a pris place depuis le début de la pandémie, sous couvert de sécurité.
- La poursuite de l’occupation de l’espace public et l’organisation de manifestations nocturnes car nos voix ne sont que rarement entendues ou soutenues au-delà de nos espaces de luttes.
Précarité *
Cette dernière année, la pandémie, bien réelle au niveau sanitaire, a aussi été un catalyseur des inégalités sociales qui traversent nos sociétés. Les derniers mois ont réduit les ressources matérielles effectives des personnes qui sont déjà les plus précarisées, mais ont également renversé l’équilibre des quelques infrastructures dédiées à l’organisation de la distribution de produits de nécessité. Un très grand nombre de personnes aujourd’hui ne peuvent plus être autonomes sans pour autant être considérées dans les processus d’indemnisation.
Un nombre sans précédent d’emplois ont disparu dans de nombreux secteurs tels que l’art, la restauration, l’hôtellerie ou les petits commerces locaux. Cette crise plonge de nombreuxEUSEx travailleurEUSESxs, vivant jusqu’ici avec des bas revenus, dans des situations de précarité catastrophiques. Les conséquences en partie encore invisibles sont la perte de logement, d’assurance santé et d’autonomie pour l’alimentation des foyers.
Les personnes dont les voix étaient déjà étouffées avant la crise sanitaire sont aujourd’hui encore plus invisibilisées dans l’espace public. C’est le cas d’innombrables travailleurEUSExs sans papiers reconnus au service des riches familles suisses ou de personnes qui dérangent dans l’espace public des bourgeois blancs, comme les travailleurEUSExs du sexe ou les personnes vivant du deal, souvent raciséExs. Par ailleurs, les difficultés en matière d’accès à l’emploi de personnes transgenres sont bien connues. Celles-ci sont exacerbées par les coûts exorbitants de la sur-médicalisation des transitions médicales de celleux-ci. De manière générale, les personnes racisées, et celleux dont les identités et caractéristiques de genre ou orientations sexuelles ne correspondent pas aux standards hétéro-cis-normés sont aussi sujettes à des discriminations (emplois, logements, rupture sociale, accès aux services d’aide sociale, etc.) qui mènent à la précarité.
Noux ne pouvons supporter que la gestion de la pandémie sacrifie certaines populations au profit de la machine capitaliste et du confort de celleux qui bénéficient du plus de privilèges.
Noux refusons la machine capitaliste qui a besoin de la précarité pour fonctionner et remplir les poches de certainExs au dépend des autres.
Noux revendiquons
- La fin des emplois précaires
- Un revenu décent pour touxtes indépendamment du statut de chacunEx
- Des transports publics gratuits
- Un système de santé de qualité accessible pour touxtes
- La fin de la spéculation foncière et la réquisition des logements et locaux vides afin que touxtes soient logéExs dignement dans le respect des moyens de chacunEx
- La reconnaissance et le respect de touxtes les travailleurEUSExs
- Des protections périodiques gratuites et respectueuses de l’environnement.
- Plein remboursement des frais médicaux liés à la transition des personnes transgenres
? Violences médicales ?
De nombreux témoignages attestent d’harcèlements sexistes et sexuels tant entre professionelLExs de la santé, particulièrement lorsque des dynamiques de pouvoir sont en jeu, que de la part ou envers les patientExs. De plus, les discriminations sexistes et racistes à l’embauche persistent, en particulier pour les hauts postes à responsabilité. On constate également une surreprésentation de “femmes” dans les postes liés au travail du care (infirmières, aides-soignantes, etc.).
Du côté des patientExs, les violences gynécologiques et obstétriques sont innombrables. Sans prétendre à l’exhaustivité, nous dénonçons les épisiotomies non nécessaires qui permettent la pratique encore trop commune du rétrécissement de l’orifice vaginal, les examens vaginaux violemment réalisés sans le consentement des patientExs, les LGBTQIA+-phobies exercées lors d’examens gynécologiques, ou encore les abus et attouchements réalisés sous couvert de la consultation. Les “compliments” sexistes et oppressifs sont aussi fréquemment à déplorer. Or, il ne s’agit que d’une partie des agressions et micro-agressions subies par des corps racisés, mégenrés et/ou sexualisés dans le contexte médical.
Noux condamnons les mutilations des organes génitaux pratiquées dès la naissance ainsi que les interminables parcours chirurgicaux ayant pour but de normer les corps des personnes intersexes. Ces interventions médicales non nécessaires et dangereuses sont des violences qui impactent lourdement la santé sexuelle et mentale.
Le monde médical est également un lieu où les violences sont accrues pour les personnes racisées. Historiquement, la médecine a utilisé les corps noirs et racisés à des fins de recherche scientifique ou de contrôle de la démographie par exemple.
Les douleurs des personnes racisées sont souvent moins prises au sérieux que celles des personnes blanches. Un stéréotype raciste supposant que les femmes noires et racisées ont tendance à exagérer les douleurs qu’elles ressentent provoque une moins bonne prise en charge de ces personnes et donc une plus grande dégradation de leur santé. L’anamnèse des personnes musulmanes est souvent limitée en raison des stéréotypes islamophobes. Les études montrent que les risques de mourir dans un hôpital si l’on est raciséEx sont plus élevés, l’attente toujours plus longue aux urgences et l’accès à des soins adéquats et à la bienveillance sont plus rares.
Le parcours médical des personnes transgenres souhaitant entreprendre une transition hormonale et/ou chirurgicale reste quasi inaccessible dans une grande majorité des hôpitaux et cabinets médicaux. Lorsque cela est possible, il s’agit de se confronter à une prise en charge pathologisante, sexiste et ancrée dans la binarité de genre plutôt que d’offrir un réel accompagnement à l’écoute des besoins individuels.
Enfin, de manière plus générale, les études en biomédecine sont calibrées sur des corps blancs d’hommes cis genre, jeunes, minces et en bonne santé. Ceci résulte en des dosages de médicaments inadaptés à d’autres corps.
A titre d’exemple, les diagnostics et la prise en charge des maladies cardio-vasculaires sont souvent retardés en raison d’une méconnaissance des symptômes différenciés chez les femmes cis genres et les hommes transgenres. Pour ces dernierÈRExs, les douleurs dues à la crise cardio-vasculaire irradient souvent du ventre, contrairement aux douleurs affectant habituellement les hommes cis genre (ex. sensations de resserrement à la poitrine).
Noux revendiquons
- Que le consentement soit demandé et respecté pour toute prise en charge médicale
- Que le personnel soignant soit suffisamment formé sur les identités LGBTIQA+
- Que les recherches soient représentatives de la diversité de la population
- La protection des personnes victimes de harcèlement sur leur lieu de travail
- La fin de l’omerta qui protège les harceleurs
- Une formation adéquate du personnel de santé permettant de mettre fin aux préjugés racistes et/ou islamophobes ainsi que la condamnation systématiques d’actes ou de propos racistes ou islamophobes
- L’autodétermination de tous les corps en dehors du regard intrusif du corps médical et de l’Etat
- L’arrêt immédiat des mutilations et procédures inutiles et non consenties pratiquées sur les personnes intersexes
- L’arrêt de la psychiatrisation des transidentités
° Instrumentalisation du féminisme °
Par instrumentalisation, on entend la récupération d’un mouvement social ou politique d’émancipation, dans le but de renforcer des discours réactionnaires. Outre le mésusage du féminisme que peut en faire la classe dominante blanche, de nombreux collectifs, groupes et individus - qui se revendiquent comme féministes - vont, sous prétexte de lutter pour l'émancipation des "femmes", produire des discours racistes, putophobes, transphobes et classistes.
Dès le moment où un discours dit féministe sert à produire ou reproduire des oppressions et des inégalités sociales, ce discours sert à maintenir le statu quo. L’émancipation ne consiste en aucun cas à lutter les unExs contre les autres, et encore moins à penser que certains privilèges racistes, de classe, ou liés au niveau d’étude, permettent de mieux savoir ce dont chacunEx a besoin pour mener ses luttes.
Sous couvert de féminisme, certainExs font la promotion de l’abolition du travail du sexe en niant la parole aux travailleurEUSExs du sexe dont l’invisibilisation provoquent des insécurités tant sur le plan social qu’en matière de violences sexuelles et sexistes.
Une certaine conception du féminisme prétexte que le travail du sexe est forcément une violence patriarcale faite envers celleux qui le pratiquent et que face à son existence il n’y a qu’une position, celle de vouloir sa disparition.
De plus, le racisme et l’islamophobie instrumentalisent le féminisme dans le but de criminaliser et limiter les droits et l’autodétermination des femmes musulmanes. L’initiative pour interdire de se masquer le visage dans l’espace public en est un exemple. Sous couvert de vouloir “protéger” les femmes, certaines féministes se permettent outrageusement d’infantiliser les personnes concernées en considérant que leurs luttes sont moins importantes, ou qu’iels n’en comprennent pas les enjeux.
Certains mouvements religieux anti-IVG prônent la puissance de la mère au foyer, forte et influente sans pour autant laisser aux femmes la liberté de choix quant à leur corps ou en niant carrément les identités non-binaires et/ou transgenres.
Noux revendiquons
- Que le féminisme, soit la lecture des oppressions sous une perspective de genre, ne peut qu’être anti-raciste, anti-colonial et inclusif des identités non-binaires, transgenres et/ou intersexes.
- La fin du système capitaliste, qui ne peut fonctionner qu’avec la domination de certains corps.
- Que le travail du sexe étant un travail, les travailleurEUSExs du sexe (TdS) doivent avoir accès à l’ensemble des droits et protections sociales, juridiques et sanitaires dont bénéficient les autres travailleurEUSExs.
$ Ecologie $
Le capitalisme, par le biais de ses institutions nationales et internationales (banques, institutions financières, traités de libre-échange, OMC, multinationales, etc.), exploite, pille et détruit les ressources naturelles, les corps et les cultures. Il déstructure les sociétés, les économies et les diverses formes d’autonomies locales. Il s’accapare les terres et l’eau, empoisonnant et mettant en danger la survie du vivant. Le système pourri doit prendre fin !
Des études démontrent que les femmes ainsi que les personnes transgenres et non-binaires, de par la place qui leur est assignée par la société, sont les plus impactéExs par le changement climatique et les événements climatiques extrêmes qui en découlent. Iels sont précariséExs et minoriséExs.
Les personnes catégorisées comme femmes et les enfants ont 14 fois plus de probabilité de mourir lors d’une catastrophe naturelle car iels n’ont pas forcément appris à nager, n’ont pas de véhicule motorisé et ont la charge des personnes à mobilité réduite. Il n’est donc pas étonnant que 80% des déplacéExs climatiques soient des personnes catégorisées comme femmes ou filles. Une fois le parcours migratoire entrepris, ces dernières encourent de plus un risque très élevé de subir des violences sexistes et sexuelle que ce soit sur la route ou dans les camps de réfugiéExs.
Bien que les personnes catégorisées comme femmes soient majoritairement en charge de la production, de la préservation et de la transformation des aliments à l’échelle mondiale, ce sont paradoxalement celleux qui souffrent démesurément de la faim.
Nous exigeons le care, le soin à la communauté et aux individuExs, qui est essentiel à la survie de nos identités et du vivant mais noux refusons d'en porter seulExs la charge mentale et matérielle. A celleux qui discréditent et méprisent nos efforts pour conforter leur inaction, noux répondons que noux, noux n'avons pas le luxe d'être inactifVExs.
A celleux, pire encore, qui disent se soucier de la planète, par souci de vendre toujours plus jusqu’à l’indécence. Noux ne sommes pas dupes de votre greenwashing, noux voyons que voux voux appropriez nos luttes pour les desservir.
Noux revendiquons
- La souveraineté alimentaire des peuples
- La fin de l’agro-industrie, l’élimination des OGM, des brevets sur le vivant, des monocultures, des pesticides et de l’élevage intensif des animaux
- La fin des accords de libre-échange et des modèles de production mortifères
- Une réduction drastique des émission de gaz à effet de serre
- La protection effective du vivant et de sa diversité
- Que le rôle des femmes et migrantExs dans l’agriculture soit visibilisé et rémunéré de manière adéquate
- La reconnaissance de la responsabilité de la Suisse quant à l’impact de ses entreprises dans le monde et de son mode de consommation
- La reconnaissance et l’accueil des réfugiéExs climatiques
- La valorisation du travail du care, méprisé car associé aux femmes et aux personnes racisées.
// Migration et frontières //
Par ses politiques migratoires islamophobes et racistes, la Suisse se rend coupable de la précarisation, de l’humiliation et de la mort systématique de personnes. Bien que n’ayant pas d’accès à la Méditerranée, elle a une responsabilité directe dans les drames qui ont lieu dans ces eaux. Elle valide les camps de concentration appelés par euphémisme « camps de migrants » en Grèce, Italie, Hongrie, Libye ou Turquie, où sont entassées des dizaines de milliers de personnes, des femmes et des enfants qui ont fui leur pays et qui ne recherchent qu’un avenir meilleur. La Suisse soutient et participe au programme militaire conjoint d’externalisation des frontières européennes (Frontex). Dans ce cadre, des accords sont passés pour imposer aux pays limitrophes de retenir des personnes afin de leur interdire l’entrée sur le territoire européen. De plus, du fait des accords passés avec l’Europe, la Suisse se rend coupable de renvoyer des personnes dans des pays où le droit à une vie digne ne peut être assuré, voire même dans les pays où leurs vies seraient en danger.
Sur le territoire suisse, des personnes en exil sont incarcérées dans des prisons spécifiquement conçues pour leur renvoi, en raison de leur seul statut administratif. C'est ainsi que, alors que de nombreuses voix se sont élevées contre ce projet, un centre fédéral de renvoi est actuellement en construction au Grand-Saconnex.
Le projet est dressé comme un large complexe possédant une capacité de 250 places, situé aux bords des pistes de l’aéroport de Cointrin et avec pour voisins, la police internationale. La politique restrictive de liberté de mouvement au sein de ces centres de détention fédéraux (CFA) entraîne une réelle ségrégation géographique de ces personnes et les maintient éloignées du reste de la population, dans des conditions violentes et précaires. Ces structures, couplées avec les vols spéciaux et la complicité des HUG constituent de graves violations des droits humains. Quelle odieuse ironie lorsque l’on sait à quel point Genève aime à se vanter d’être la “capitale des droits humains”.
Et lorsque les personnes ne sont pas renvoyées, les conditions d’accueil en Suisse et à Genève sont déplorables. L’Etat abandonne à leur sort des enfants arrivéExs seulExs en Suisse, au motif qu’iels ne remplissent pas les conditions pour l’octroi d’une autorisation de séjour, espérant les pousser à bout, les priver de toute perspective jusqu’à ce qu’iels partent. Des jeunes se retrouvent ainsi à dormir à la rue, sans scolarisation ni moyen de subsistance adéquat. DémuniExs, iels ne trouvent parfois d’autres solutions que le suicide, comme Ali Reza à Genève, un jeune poussé à bout qui s’est donné la mort en janvier 2019 au Foyer de l’Etoile. Plus récemment, cette politique de l’inhumanité s’est concrétisée par une multiplication des contrôles d’identité effectués par des gardes-frontières pour s’en prendre aux personnes précarisées par la crise sanitaire, venuExs chercher une aide alimentaire d’urgence ou simplement utilisant les transports publics.
Réitérant l’importance de l’autodétermination de la vie de chacunExs, il nous paraît crucial d’adopter un positionnement clair contre les politiques migratoires en vigueur ainsi qu’à l’encontre des entreprises immondes qui soutiennent la violence qui attend les migrantExs désirant dépasser des frontières arbitraires, infranchissables, qu’elles soient matérielles ou immatérielles. Étant donné le processus de racialisation qui a lieu partout, et particulièrement aux abords des frontières, noux sommes certainExs que la situation n’ira qu’en se dégradant puisque les mécanismes de contrôles et de répression sont encore renforcés depuis la crise sanitaire et puisent toujours plus dans la logique de fermeture des territoires de nos gouvernements.
Noux revendiquons
- L’abolition de toutes les frontières, de la police et de toutes les prisons
- La fin des politiques racistes et discriminatoires
- La fin des détentions pour raisons administratives
- La fin des vols spéciaux
- Le respect des droits fondamentaux de touxtes
Quelques références…
Sources Droit de manifester
Rapport sur la régression de la liberté de réunion pacifique à Genève de la Coordination genevoise pour le droit de manifester (CGDM)
Chronologie de la procédure et interaction avec la police à la suite de la marche nocturne du 8 mars 2019
Répression du cortège du 19 décembre contre le virus du capital
Sources Instrumentalisation du féminisme
Les Foulards Violets
La politique des putes (10 épisodes) par Océan sur Intime & Politique
Sources Ecologie
Réseau mondial pour le droit à l’alimentation et la nutrition, L’observation du droit à l’alimentation et la nutrition -Le pouvoir des femmes dans les luttes pour la souveraineté alimentaire, 2019,
Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI) et al., Pour une justice climatique féministe, 2019,
Victoire Tuaillon, podcast Les couilles sur la table -Le patriarcat contre la planète, 2020,
Laurence Roudart & Marcel Mazoyer, Histoire des agricultures du monde -Du néolithique à la crise contemporaine, 2002
OFEV, Etat de milieux naturels en Suisse, 2020,
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