Sommaire
Programme
- le 1er juin la Cantine du Silure était aux Lentillères et vous pourrez la retrouver au tournoi de foot antiraciste le 28 juin. Hormis ces deux évènements, pas de Cantine ce mois-ci.
- le mardi 3 juin l’infokiosk vous propose de boire l’apéro à la Buvette tout en profitant de la Perm. Avant ou après être allé.e.s huer une conférence transphobe
Pas de transphobes dans nos quartiers, pas de quartier pour les transphobes !
- Les vendredis 6/13/20 retrouvez-nous pour les Permanences au Silure
- Samedi 14 juin, 15h00 - Parc des cropettes - Rejoins le Bloc Antifa- Antiterfs ! Lors du 8 mars dernier, des membres d’un collectif d’extrême droite et des TERFs [1] ont utilisé la manifestation féministe du 8 mars pour tenter de donner une plateforme à leurs idées nauséabondes. Pour plus d’information, voir ici. À l’approche de la grève féministe, il est nécessaire de faire face à cette utilisation du féminisme à des fins racistes, transphobes et réactionnaires. Rejoignons-nous dans le bloc antifa - antiterf lors de la manifestation de la grève féminsite du 14 juin - bloc en mixité.
- Le mercredi 25 juin à 18h à la Buvette la revue “Siembra diversidad” beau fanzine colombien sera présentée par les auteurX et autrices.
- Le vendredi 27 juin dès 18h on recevra la revue Z qui présentera à 19h son 17e numéro : Saint Etienne, Soigner la santé , iels se sont interrogées sur la santé, l’hôpital public, les déserts médicaux et une médecine sans discrimination... et c’est à Saint-Etienne que l’enquête a été menée.
- Samedi 28 juin - Tournoi antiraciste au stade FC Aire Le Lignon. La 6e édition du tournoi antiraciste aura lieu en fin juin ; l’occasion de se réunir, de créer des solidarités et de visibiliser les luttes antiracistes. Cette année, un axe sur l’enfermement comme outil répressif de l’Etat raciste sera mis en avant. Il y aura des stands et des discours durant la journée !
Lettre d’information
Free Palestine
La Coordination des étudiantExs continuent de se mobiliser pour que l’université suspende ses collaborations avec les universités israéliennes ; ces universités participent activement au génocide en cours en soutenant l’armée israélienne au travers de ressources, études biaisées et recherches sur l’armement. Pile 1 an après l’occupation, l’inaction de l’université face au génocide perdure, les étudiantExs ont à nouveau occupé Unimail puis le bâtiment du Rectorat afin d’exiger une prise de position et des actions immédiates. Refusant toujours de se positioner, la rectrice a menacé de déposer une plainte pénale avant de faire évacuer les lieux.
Non au CFA
Le chantier du centre fédéral d’asile (CFA) au Grand-Saconnex s’est terminé et va ouvrir officiellement le 16 juin. Pour rappel, le CFA c’est : 50 places de détention administrative, 250 places en CFA, une école prison et des bureaux de police et de douane. Le tout situé à quelques mètres du tarmac de l’aéroport - dans une zone classée non habitable - pour favoriser “l’interaction avec les acteurs du renvoi”.
Durant le mois de mai, plusieurs actions et évènements ont eu lieu que vous retrouvez ci-dessous :
- Opposition au bouquet final https://renverse.co/infos-locales/article/non-au-cfa-du-grand-saconnex-7011
- Exposition et forum https://renverse.co/infos-locales/article/non-au-centre-de-renvoi-expo-forum-15-28-05-aduplex-7041
- Actions contre les acteurs complices https://renverse.co/infos-locales/article/stop-renvois-action-contre-les-acteurs-des-politiques-migratoires-en-suisse-7436
Et pour continuer à crier notre rage et ne pas laisser l’ouverture du CFA se faire dans le silence :
Rejoignons-nous le juin à 18h30 devant le CFA - ramène des chaines et des cadenas !
https://renverse.co/infos-locales/article/rassemblement-vendredi-13-juin-18h-devant-le-cfa-7420
Meurtre policier aux Pâquis
Le 13 mai dernier, une personne a été abattue par la police en plein après-midi dans le quartier des Pâquis à Genève. La personne était montée sur le toit d’une voiture et agitait un couteau. C’est ce qui a déterminé les flics à tirer à quatre reprises, tuant la personne et mettant en danger quiconque se trouvait dans les parages à ce moment. Il s’agit d’un meurtre policier de plus en Suisse romande après les morts au violon de l’an dernier à Genève et avant la mort d’un homme aux violons également à Lausanne cette semaine. L’arsenal dont disposent les flics est immense (spray, tasers, protections individuelles de toutes sortes) et se développe sans cesse, mais ils ne peuvent pas s’empêcher de buter des gens. Comme le souligne Didier Fassin dans La Force de l’ordre (2011), c’est le racisme, le désœuvrement de la police et l’impunité dont elle jouit qui contribuent à transformer en tragédies ce que le dialogue et l’empathie pourraient régler aisément. Il faut dénoncer le silence et l’inaction des autorités et des partis politiques sur cette situation. Elle ne trouvera sa solution que dans un désarmement puis un démantèlement des forces de police. Les personnes qui souhaiteraient partager des informations sur le meurtre des Pâquis peuvent écrire à coalitioncontrelescrimespoliciersCH@proton.me
Manifestations Palestine à Genève et Berne
Le 17 mai, 5500 personnes ont défilé à Genève pour commémorer la Nakba et exiger la prise de responsabilité de la Suisse face au génocide en cours à Gaza. Plusieurs personnes palestiniennes ont pris la parole au cours de discours forts et émouvants. Durant la marche le cris de Falastin ! était repris par l’entier de la manif, la colère et l’émotion des manifestantExs étaient palpable. Le génocide en cours est la continuité de la Nakba de 1948 et du régime d’apartheid israélien. Il faut que ça cesse ! Pour une Palestine libre de la mer au Jourdain !
La semaine suivante à Berne, la manifestation nationale pour la Palestine a décidé de déborder le parcours minuscule qui lui avait été alloué et de se diriger vers l’ambassade des USA. Après avoir refait la façade d’une enseigne d’UBS - actionnaire du génocide - la foule, très mixte, d’au moins 3000 personnes a été stoppée au niveau de la gare par un lourd dispositif policier. Anti-émeutes armés de flashballs et de fusils à gaz lacrymogènes, canon à eau et grillages mobiles. Les manifestantExs ne se sont pas laisséExs démonter et ont retenu les charges des flics au moyen de banderoles renforcées et de parapluies, jusqu’à ce que le dispositif cède et que la foule s’engouffre à la suite des banderoles de tête. Elle a fini par rejoindre son objectif pour être à nouveau bloquée par les pandores à quelques mètres de l’ambassade. Elle a ensuite fait demi-tour après avoir crié sa rage et jet de projectiles.
Partout la colère monte face aux horreurs commises par israël et à l’inaction des gouvernements. Entre manif détèr et rassemblement mondial aux portes de Gaza pour y faire entrer de l’aide humanitaire https://marchtogaza.net/, la résistance prend de nouvelles formes.
Retour de la manifestation contre l’A412
L’A412, c’est ce projet d’autoroute absurde aux portes de Genève (en Haute-Savoie). Elle sera construite par l’entreprise Eiffage qui n’en est pas à son premier grand projet inutile. Ce ruban de bitume de 16km est décrié par quasiment tout le monde sauf, sans surprise, les entreprises qui en bénéficieront directement. Il détruira 128 hectares de zones naturelles et 77 hectares de terres agricoles. Faut-il vraiment encore expliquer pourquoi on ne peut plus se permettre ce genre de dingueries en 2025 ?
Ce questionnement était partagé par les 700 participantExs du convoi rural du 10 mai dernier, parti de Genève à vélo et en tracteur pour rejoindre le village de Perrignier en Haute-Savoie, à l’appel de l’Acpat, de la Confédération Paysanne, des Soulèvements de la terre Genève et de plein d’autres organisations. L’ambiance était joyeuse et déterminée, et la mobilisation paysanne impressionnante. Mention spéciale pour le point de ravitaillement en tartines de reblochon organisé par une des fermes sur le chemin.
A l’arrivée, les discours n’ont pas manqué de rappeler la colère des habitantExs de la région face à la sourde oreille des dirigeantEs et leur préoccupation quant aux questions d’environnement et de la place de l’agriculture à l’avenir.
On lâche rien. Eiffage, dégage !