Toute personne qui de par ses actes tend vers la création d’une société libre et émancipatrice se fera rapidement barrer la route par la Police d’État, garante de l’ordre actuel et de la perpétration de toutes ses injustices. Connaître la méthodologie de travail des agents de la répression s’avère donc des plus important. Tout filet a ses mailles et les documents qui suivent nous aiderons à en trouver.

Les Presses polytechniques et universitaires romandes (PPUR) publient principalement les travaux d’enseignement et de recherche de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), des universités et des hautes écoles francophones. Dans la collection “science forensique” sont publiés tout une série de livres tout droit sorti des formations de l’institut de police scientifique.

Une séléction parmi les plus interéssantes publications :

Les secrets des interrogatoires et des auditions de police

_{Traité de tactiques, techniques et stratégies}

La lecture du manuel « Les secrets des interrogatoires et des auditions de police », publié en 2012 à Lausanne, révèle les grosses ficelles et la mauvaise science sur lesquelles se basent les policiers romands pour les interrogatoire des suspects. Ce bouquin offre ainsi la liste des techniques utilisées par les pandores pour te faire cracher le morceau. C’est une bonne lecture pour ne pas se laisser déstabiliser par leurs manipulations et savoir se méfier d’un flic sympa.
Un article détaillant le contenu du livre à déjà été publié sur renverse ici.

Preuve par l’ADN

_{La génétique au service de la justice}

La nouvelle preuve préférée de la police, utilisable à toute les sauces et justifiant tout. Il existe une crainte partagée par beaucoup de personnes à propos des traces d’ADN et beaucoup de légendes urbaines se sont formées et sont propagées sur ce sujet et sur les possibilités qu’elles offrent à la police et la justice. Ce livre donne une connaissance plus profonde et réaliste sur la récolte d’ADN sur les scènes de crimes, son utilisation mais aussi comment se protéger au mieux.

Trace de souliers

“Les traces de semelles constituent aujourd’hui une catégorie de traces physiques incontournable dans l’investigation forensique. Elles sont recueillies dans une gamme très large de situations judiciaires allant du simple larcin jusqu’au crime de sang. Le présent ouvrage tente de donner un aperçu exhaustif de leur exploitation dans deux cadres distincts. Le premier est le cadre investigatif et d’analyse criminelle, qui utilise la trace de semelles comme vecteur d’informations sur des phénomènes sériels. Le second est celui de l’expertise, lorsque la mission consiste à comparer puis à se prononcer quant au lien entre des traces relevées sur des lieux et une ou plusieurs paires de chaussures d’intérêt pour l’enquête.” Pour faire simple : mieux vaut changer ses chaussures une fois de trop que de recevoir des pantoufles avec le logo de la prison locale.

Incendies et explosions d’atmosphère

Tout ce que vous vous êtes toujours demandé à propos de la méthodologie d’investigation en cas d’incendie ou d’explosion. Ta meilleure amie, prolétaire, c’est la chimie !

Investigation de scène de crime

_{Fixation de l’état des lieux et traitement des traces d’objets}

“La scène de crime comprend tout lieu sur lequel une infraction a été commise et dont l’examen nécessite l’intervention d’un service de police technique et scientifique ou celle d’un expert en criminalistique.” On apprend ici tout le déroulement du travail de la police pour rechercher, récolter et analyser les traces retrouvées afin de les transformer en indices ou en preuves.

Police scientifique

_{Le renseignement par la trace}

Alors que le livre précédant se focalise plus sur la collecte des traces et indices sur une scène de crime, celui-ci se concentre sur le travail en laboratoire et devant la justice. Technologies de traçabilité, recolte de données et d’informations, étude des phénomènes criminels...

Traité de sécurité intérieure

La bible des démocraties autoritaires. Un gros pavé qui en dit long sur les réflexions derrière la répression. Ce livre est divisé en six partie : la nature de la sécurité intérieure, les grandes manifestations de la criminalité, le renseignement et les méthodes d’analyse des problèmes criminels, les moyens de la prévention, l’usage de la force policière et l’enquête criminelle et, finalement, la gestion de crise, les mesures d’urgence et le maintien de l’ordre. Les chapitres particulièrement intéressant sont par exemple celui sur le maintien de l’ordre dans une manifestation, les opérations coup-de-poing contre des groupes troublants l’ordre publique où encore la surveillance des éléments dangereux.

La délinquance des jeunes
_{L’insécurité en question}

C’est connu, la jeunesse fait un bon bouc émissaire. C’est connu aussi qu’elle a beaucoup été liée aux soi disant problèmes d’inscurités de nos sociétés, qui ont légitimé le tout sécuritaire que l’on vit aujourd’hui. Alors voici un livre qui nous trace un contour de cette insécurité juvénile dans un jargon policier impeccable.

Plusieurs autres livres méritent sûrement un coup d’oeil, notamment celui sur les incendies de voitures ou encore celui qui traite de la La cybercriminalité. N’hésitez pas, tous ces livres se trouvent gratuitement dans les différentes filliales du dealer de livres qu’est Payot.