Pour comprendre la véritable idéologie de Voter Blanc, il faut comprendre celle de son fondateur et seule “tête pensante” : Thomas Wroblevski.
Dans les divers entretiens et conférences qu’il a pu donner, il expose sa vision d’une union des “citoyens” (aussi appelés “le peuple”) contre “l’élite” égoiste, cupide et déconnectée. Le but affiché étant de remplacer le système politique actuel par un système horizontal.
En plus de médias régionaux/nationaux, Thomas Wroblevski s’est entretenu avec plusieurs figures de la nébuleuse “dissidente” suisse comme :
- Le blog néo-fasciste genevois LaPravda.ch (proche des néo-fascistes d’Egalité et Réconciliation et de l’UDC)
- Le néo-fasciste rouge-brun neuchâtelois David L’Epée (proche d’Egalité et Réconciliation)
Il a participé à une conférence sur le vote blanc avec le confusionniste Etienne Chouard, proche d’Egalité et Réconciliation (le tout rediffusé sur la page Youtube de Voter Blanc). On remarque que Chouard est cité très tôt comme une influence majeure du mouvement.
Il a invité Marion Sigaut, royaliste d’extrême droite elle aussi proche d’Egalité et Réconciliation, pour une conférence à Neuchâtel. Conférence qui a d’ailleurs été relayée directement sur le site d’Egalité et Réconciliation.
Suite à l’annulation de la conférence par la salle où elle devait avoir lieu, les messages postés sur Facebook par David l’Epée montrent qu’il entretient des liens avec Wroblevski.
On trouve également dans les mentions J’aime de la page Facebook personnelle de Thomas Wroblevski :
- Kornet (anciennement LaPravda.ch)
- L’humoriste antisémite Dieudonné
- L’écologiste réactionnaire Pierre Rabhi et son mouvement Colibris
- Oskar Freysinger
Au vu de tous ces éléments, il n’est plus possible d’y voir un simple mouvement citoyenniste/populiste, brouillon et grossier, la réalité est toute autre. On nage en fait en plein confusionnisme soralien.
En effet, le projet de Thomas Wroblevski d’une union en dehors des clivages politiques d’un “peuple” fantasmé contre des “élites” corrompues pour créer une société nouvelle est une caractéristique classique du fascisme (qui prône la réconciliation des classes à travers la “Nation”). Si le remplacement des “élites” par un dictateur censé “incarner” la volonté du peuple est souvent prôné dans ces milieux, certains néo-fascistes s’accommodent parfaitement d’un système horizontal tel que celui prôné par Thomas Wroblevski (même si on peut douter de son attachement à l’horizontalisme au vu de son admiration pour Poutine).
Le vote blanc n’est qu’un prétexte, Wroblevski avoue lui même ne croire ni aux éléctions ni au vote. Il ne s’agit que d’une stratégie confusionniste, un moyen pour lui de cacher sa véritable idéologie et d’attirer les déçus du système politique suisse pour mieux les orienter vers le néo-fascisme en brouillant les références.
Il compte d’ailleurs présenter une liste de candidats pour les éléctions fédérales de 2019.
Ne laissons pas les fascismes s’infiltrer parmis nous ! Parlons-en autour de nous et restons attentifs ! Plus un seul vote pour la Liste du Vote Blanc et Thomas Wroblevski ! Pas une seule signature pour leurs motions/initiatives ! Plus une seule invitation dans les médias !