Marion Vergères est une membre valaisanne de l’UDC, récemment élue au Conseil général de la commune de Sion.
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Après la sortie le 23 novembre d’un article du Nouvelliste sur le groupuscule néonazi Radikal Sion/Swastiklan Wallis, elle va tenter de défendre les néonazis impliqués en postant plusieurs commentaires sur Facebook. Elle y déclarera aux personnes qui critiquent ces néonazis qu’« […] en face vous feriez moins les malins ». Elle affimera également à plusieurs reprises qu’ils n’ont rien fait de mal, qu’il ne faudrait pas les juger sans les connaître et que leurs tatouages néonazis ne sont pas un problème car « […] chacun se tatoue ce qu’il veut ».
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Contrairement à ce qu’elle voudrait faire croire, plusieurs des néonazis que Marion Vergères défend sont connus pour des faits de violence, notamment :
- Joël Moret (le leader de Radikal Sion/Swastiklan Wallis) : responsable de l’agression ayant entraîné l’hospitalisation de plusieurs personnes lors d’une manifestation antiraciste à Sion en février 2013 [1]
- Marc de Cacqueray-Valmenier : leader des Zouaves Paris, groupe fasciste responsable de multiples agressions en bande [2]
- Maxime Pommerat : responsable de plusieurs agressions racistes en France [3]
Mais pourquoi une élue UDC prend-t-elle aussi à coeur la défense d’un groupuscule néonazi ? Difficile à dire… Une partie de la réponse se trouve peut-être dans le fait qu’elle est « amie » sur Facebook avec deux des néonazis concernés par l’article.
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Il ne s’agit malheureusement pas du seul lien ambigu qu’entretient Marion Vergères avec des néonazis. On peut également constater qu’elle suit le groupuscule néonazi suisse-allemand Junge Tat sur Instagram.
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Pour rappel, Junge Tat est l’héritier des groupuscules néonazis Nationalistische Jugend Schweiz et Eisenjugend Schweiz [4], qui faisaient notamment la promotion du manifeste du terroriste de Christchurch ainsi que des texte du néonazi américain James Mason qui prône une « résistance sans leader », la formation de cellules terroristes ainsi que d’une « révolution blanche » [5].
L’UDC a déjà eu des problèmes récemment avec des membres suivant Junge Tat sur Instagram : le 24 novembre, des antifascistes suisse-allemand.e.s publiaient un article sur barrikade.info (traduit ici) dans lequel on apprenait que deux jeunes UDC fribourgeois figuraient parmis la centaine de suisses qui suivaient le groupuscule sur Instagram : le président de la section Sven Brügger ainsi qu’Arnaud Chammartin. Ces révélations ont fait réagir le président de l’UDC Fribourg qui a fait part de sa volonté d’auditionner les deux Jeunes UDC et d’aborder le sujet avec le comité directeur [6].
Il est inadmissible qu’une élue apporte ainsi son soutien à des néonazis.